LIRE, C’EST S‘INSTRUIRE
ranarÿ GILLES LANDRY
PROPRIÉTAIRE
TEL: 233-3407
ASSURANCES
D'ESCHAMEAULT
136, BOULE VA RD PROVENCHER GILBERT D'ESCHAMBAULT
247-4816
Images d'un pays qui n'est pas
Une exposition qui en dit long
Deux hommes sur un fond blanc. L'un indique une direction à l'autre. Vers l'infini, vers le nulle part. “Direc- tion nulle part, disait le vent. Et ils n'ont pas compris, mes amis, que de leur long voyage ils n'étaient que vestiges.”
Raymond Gauthier n'est pas un photographe professionnel, mais l'ex- position de ses oeuvres photogra- phiques au Centre Culturei Franco- Manitobain est une exposition exem- plaire. La première sans doute qui, depuis que le Centre Culturel nous a offert une salle d'expositians, répond véritablement aux termes de la politi- que que le Centre devrait se fixer en matière de culture. La première qui stimulera le public, révoltera certains, obligera les gens à discuter, les fera progresser dans leur prise de cons- cience de ce qu'est ou ce que n'est pas la communauté franco-manitobai- ne.
certain message, ce n'est pas exacte- ment dans les conditions que Ray- mond Gauthier aurait souhaitées.
Raymond Gauthier n'est en effet pas très satisfait des circonstances ayant entouré la réalisation de son ex- position, Il affirme qu'il a dû se battre pour faire passer certaines choses, pour transmettre un message qu'il aurait aimé plus fort. Et il ne mâche pas ses mots pour fustiger la politi- que de ‘l'art pour l'art” de la plupart des responsables du Centre Culturel, leur refus de s'attacher à limportance du contenu d'un produit culturel pour n'en retenir que les aspects formels.
“Ma conception de l'exposition était quelquechose de différent de ce qu'elle sera”, dit Raymond Gau- thier. “Mais certaines attitudes expli- cites ou tacites de la part des respon- sables m'ont conduit à renoncer à certaines choses, à exercer une cer-
Parait depuis 1913 À <
Vol, 63 No 40 SAINF-BONIFACE,
“Vestiges, ou images d'un pays qui n'est pas” est une exposition à mes- sage. Un message très simple, très fort.
“Nous les Franco-Manitobains”, dit Raymond Gauthier, “sommes chez nous dans un pays qui n'est pas. Nous sommes les vestiges d'un grand rêve effectivement irréalisable, et nous ne le savons pas.”
Là est le message, que Raymond Gauthier a rendu d'autant plus pré- sent en faisant du titre de chaque oeuvre en exposition un vers d'un long poème sur ;la rosée d'un faux prin- temps”, “la vendange qu'il ne leur était point donné de faire”, sur ces hommes “sortis d'ailleurs, croyant sortir de chez eux”, sur l'illusion de ce iong voyage dans la direction de nulle part.
Les photographies de Raymond Gauthier sont froides, tristes, désen- chantées. Peu de personnages — et quand il y en a ils sont vieux et cour- bés —, de la neige, de grandes éten- dues, des vieilles maisons de bois, une croix délabrée, une vierge triste, c'est un regard dérangeant que Ray- mond Gauthier porte sur la commu- nauté qui l'entoure.
Un regard dérangeant et désenchan- té qui correspond à un personnage dérangeant et désenchanté. Car sl “Vestiges” réussit à faire passer un
SAS 200 Avenue dela Cathédrale Saint-Boniface, Manitoba, R2H OH7
Boniface
(suite, page 21)
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MERCREDI 14 JANVIER 1976
“Le Dossier noir de l’école Taché”
Les parents de l'Ecole Taché n'ont pas encore rendu les armes.
Près de deux ans après la fin de ‘cette vilaine comé- die”, de “ce roman à faire frémir', ils viennent de rendre public “Le Dossier noir de l'école Taché”, un recueil de documents, de textes et de déclarations parus dans la presse au sujet de ce qu'ils appelaient à l'époque “l'unique école qui profite au maximum des avantages de la Loi 113”.
Ce dossier a d'autant plus de poids qu'il survient peu de temps après les nombreuses controverses ayant entouré diverses décisions de la commission scolaire de la Rivière-Seine à propos de la construction d'une école française à Saint-Norbert.
Le comité de parents de l'école Taché ne s'est donc pas privé de mettre en avant dans ce dossier ce qu'il perçoit comme étant des contradictions entre le com- portement adopté par certains individus ou organisa- tions lors de l'affaire Taché et celui qui fut le leur lors de l'affaire Saint-Norbert. La Société Franco-Manito- baine en prend donc pour son grade, ainsi qu'Olivier Tremblay, coordonnateur du Bureau de l'Education Française, Laurent Desjardins, représentant de Saint- Boniface à l'Assemblée Législative provinciale, et même LA LIBERTE.
On peut d'ailleurs difficilement reprocher aux pa- rents de s'être livré au petit jeu des comparaisons à cette occasion.
Les formules employées par eux, les idées défen- dues par eux lors de leur combat pour la réouverture de l'école Taché rappellent trop en effet celles que cer-
L'apprentissage d’une langue est une conquête de chaque jour. O0
tains de leurs adversaires de l'époque employèrent récemment pour défendre l'école française de Saint- Norbert.
Les défenseurs de l'école Taché parlaient en effet déjà de “l'ambiance française” nécessaire dans une école pour assurer aux élèves qui la fréquentent un avenir véritablement bilingue. Îls remettaient déjà en question les arguments de ceux qui s'avéraient parti- sans de la coexistence des deux programmes A et B sous un même toit. ‘La grande valeur de Taché, affir- maient-ils déjà, est que le programme A y est installé fort et unique. Plutôt que de rêver en couleur, c'est-à- dire aller convertir les élèves du programme B, ne de- vrions-nous pas plutôt construire sur ce que nous avons?".
Ils remettaient aussi en question les arguments de type économique, insistant sur le fait que la commis- sion scolaire de Saint-Boniface avait l'assurance de recevoir des fonds supplémentaires des gouverne- ments fédéral et provincial pour assurer la bonne mar- che des programmes tels que ceux en place à l'école Taché. Ils s'élevaient enfin contie les arguments de type démographique, affirmant que le nombre d'ins- criptions était en hausse à l'école Taché.
Le ‘Dossier noir de l'école Taché"” ne fait pas toute la lumière sur cette affaire. Loin de là. Cette accumu- lation de documents est assez touffue.
Mais ce dossier pose tout de même une question importante. Pourquoi s'est-on-battu sur ‘le terrain de la survivance"” à Saint-Norbert si on ne l'a pas fait à Taché?
JL:
Bain *76 Projet de perfectionnement du français, langue première Juillet 1976, Cap Rouge, Québec Pour tous les enseignants qui désirent à la fois se perfectionner dans la langue française et vivre une expérience culturelle intensive,
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Éditorial
LES PENSÉES DU PRÉSIDENT TRUDEAU
Reportons-nous à l'éditorial du 29 octobre dans LA LIBER TÉ, Le titre indiquait: ‘‘La fin d'une époque”, et l'on s'y référait au cheminement de notre Grand Chef à Ottawa dans sa lutte contre l'inflation, !l y avait eu la campagne de John Turner, couronnée d'insuccés et suivie de la démission du ministre, et puis, comme nous disions, le Premier Ministre était monté ‘en chaire, le re: gard sévère, le doigt levé, et (avait annoncé) une sorte de pro- gramme flou de certains contrôles", C'était la ‘Phase 11’, disions- nous, la Phase l” ayant été la période de missionnariat de Turner. Cela menait, écrivions-nous encore, à la “Phase 11°" ‘alors que le Premier Ministre remontera en chaire et, tonnant, cette fois, an- noncera que le peuple n'ayant pas été bon enfant, les contrôles, ce sera maintenant pour vrail ‘
C'était à la fin d'octobre. Or, peu après, comme prévu, voire plus tôi que prévu, le Premier Ministre, l'oeil sévère, s'adresse au peu- ple et proclame solennellement que les trente dernières annés ont démontré que le système de la libre entreprise ne marche pas, ne peut fonctionner, que l'Etat devra revoir, reviser, refaire tout ça, mettre le doigt dans les secteurs de la production, surveiller, con- trôler capital et travail, production et consommation. En édito- rial, encore , nous avions parlé d'économie dirigée, de corpora- tisme, , ,
Le moment arrive donc. Comme cadeau du Jour de l'An, mon- sieur Trudeau, l'oeil sévère, toujours, de sa meilleure voix de sce- ne, nous annonce que ça vient de finir, comme on dit, qu'il va falloir maintenant nous serrer la ceinture, plus, changer, modi: fier, repenser, revoir, reconstituer notre échelle de valeurs, être sériei :, produire plus , consommer moins, être moins exigeants, travailler pour la gloire, et Vive le Président! Car c'est lui qui, dans sa sagesse, nous dira combien on pourra dépenser, combien il faudra épargner (attendons-nous bientôt à un programme d'é: pargne obligatoire), quoi on pourra acheter, quand on pourra acheter, ainsi de suite. Tout dans les mains d'Ottawa dont la ma- chine bureaucratique continuera de grossir. Et Vive le Président!
“Les changements qui interviennent dans la société proviennent surtout du développement des contradictions à l'intérieur de la société, c'est-à-dire des contradictions entre les forces producti- ves et les rapports de production, entre les classes, entre le nou- veau et l'ancien, Le développement de ces contradictions fait avancer la société, amène le remplacement de la vieille société par la nouvelle”, Qui a écrit ca? Le Président Mao Tsé-toung ("De la contradiction" — août 1937. — Dans “Oeuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome 1).
Monsieur Trudeau, qui nous parla un jour de la Société juste, que personne n'a vue, parle maintenant d'un Ordre nouveau. Comme d'habitude, il le fait sur le ton doctoral et monocorde qu'il af- fectionne, et il est flou. On accuse de ce temps-ci le Premier Mi: nistre de ne pas savoir au juste comment la faire, sa nouvelle so- ciété, Nous ne sommes pas de cet avis. Pierre Elliott-Trudeau est un homme de haute intelligence, exceptionnellement brillant. Pierre Elliott-Trudeau sait très bien où il va. [1 ne nous le dit pas clairement. C'est voulu. 11 nous lance ça par morceaux afin de nous habituer, de nous conditionner à accepter l'Ordre nouveau. Pierre Elliott-Trudeau sait très bien de quoi il parle. La nébulosi- té de ses propos, elle est voulue. Nous avons tous, gens de sa gé- nération, au temps de nos études, lu et relu ‘Le Prince", de Machiavel...
Préparons-nous donc, mes frères et mes soeurs, ou mes soeurs et mes frères, Camarades, à revêtir l'uniforme austère du Monde nouveau, à travailler plus fort, toujours plus fort, à pratiquer en tout l'abstinence, à nous recueillir à la pause café non plus pour placotter, mais pour lire, méditer, petit livre rouge en main qu'il faudra en tout temps brandir et qui contiendra les pensées du Président Trudeau. Son ministre de la Santé verra à nous tenir en bonne forme physique par le moyen de ‘‘Participaction"" en nous convoquant chaque matin sur la place publique, avant d'al-
Le capitalisme porte en son sein les éléments de sa propre des- truction, C'est la vieille théorie marxiste. Nous écrivions “la fin d'une époque”, .. Monsieur Trudeau nous annonce que c'est le
début d'un temps nouveau...
Mercredi matin, le 31 décembre, j'attendais mon taxi devant l'hôpital civi- que de North Bay. Je cau- sais en français avec une parente du Québec, Un grand gaillard s'amène, l'oeil furieux, et nous ap- postrophe: “We don't speak French here.”
Le lendemain, j'étais à Hanmer et j'appelle Air- Canada à l'aéroport de Sudbury. La téléphoniste de l'agence très fédérale et très “bilingue” (!!!) me répond: “I don't speak French”.
Deux jours plus tard, je me rends prendre mon avion à l'aérogare de Sud- bury. Je demande mon billet à un agent; il me
Le rêve et la réalité
répond: Someone else will come”, Le ‘someone else” arrive et me dit: “I don't speak French”,
Quatre jours de visite et quatre mépris de mes droits, Quatre insultes; l'une d'un fanatique et les trois autres du Fédéral, Toutes de même calibre: arrogantes, injustes et in- jurieuses.
Qui sont les racistes? Qui sont les séparatis- res? Qui sont les provoca- teurs de séparatisme? Eh oui, le bilinguisme intégral, c'est le mensonge intégral, Un ex-Ontarien dégoûté, G. Belcourt 630, chemin Ste-Foy
Québec.
ler au travail, pour des exercices de gymnastique. Et au pas Ca-
marades! Vive l'Ordre nouveau!
Lettres à LA LIBERTÉ
Monsieur le rédacteur,
Le bilinguisme institu- tionnel hors Québec est impossible. Les Anglopho- nes n'y croient point, n'en veulent point. L'idée du bilinguisme institutionnel pan-canadien fait sourire les plus sympathiques d'entre eux, La seule cho- se à laquelle les Cana- diens-Anglais croient, c'est à la possibilité du bilinguisme au Québec: Un bilinguisme où les cinq millions de Français-Qué- bécois aient une connaïis- sance d'usage de l'anglais, sans nécessairement dé- laisser la langue française. Selon eux, le Québec n'est pas le nombril du monde. Ilest rattaché à la majorité
Vive le Président!
Jean-Jacques Le François
À propos de bilinguisme
anglophone à l'échelle nord américaine et il doit s'y conformer.
Donc, le bilinguisme institutionnel est un beau mythe, un trompe l'oeil que |’ “establishment” an- glo-québécois (le seul qui ait un intérêt réel à l'exis- tence au Québec d'un bi- linguisme colonial) suscite pour maintenir le Fran- çais Québécois dans une relation de colonialisme domestique, Aussi, les mi- norités francophones hors Québec deviennent son outil par excellence pour domestiquer la majorité française-québécoise et maintenir sa domination au Québec, Celles-ci veu- lent à tout prix croire au mythe du bilinguisme pan- canadien, même s'il est impossible, Ceci leur don-
les l'A.C.F.A. en Alberta, et les divers projets socio- culturels qu'il supporte au compte des minorités lin- guistiques officielles voi- lent la réalité de l'impos- sibilité du bilinguisme ins- titutionnel pan-canadien. En fait, ces interventions gouvernementales sont loin d'être l'équivalent de l'intégration rentable des francophones à la société canadienne dite bilingue. Ce que nous avons plu- tôt, c'est la création arti- ficielle de ghettos linguis- tiques à travers le Canada
Au temps de la Répu- blique Athénienne, Cléon, qui, malgré les invectives d'Aristopha- ne, était homme d'es- prit, reprochait aux membres des assem- blées de devenir ‘des spectateurs de la parole et des auditeurs de l'action".
— André Tardieu, dans LA PROFESSION
par le Gouvernement ca- PARLEMENTAIRE. nadien. Léo Poncelet Falher | Alberta] 0 L'HEURE DE TOMBÉE
/
Nous sommes heureux des lettres, commu- niqués, nouvelles, photos que nos lecteurs et les organismes du milieu veulent bien nous adresser, et nous visons à les publier en leur donnant l'importance qu'il faut. Il faudrait cependant que nos correspondants retiennent qu’à LA LIBERTE, comme dans tout journal, il y a une heure de tombée. C'est le vendredi précédant la date de publi- cation. Nous accorderons la préférence aux textes dactylographiés à double interligne. Nous assurons tous et chacun de notre collaboration, prenant pour acquis que nous méritons la leur. ;
ne l'impression de vivre, alors qu'en fait elles sont irrémédiablement à la veille de disparaître.
LA LIBERTÉ
Toute correspondance doit être adressée
Journal hebdomadaire publié le mercredi par Presse-Ouest, Limitée, au service des à LA LIBERTÉ, Case postale 96,
3B4 D'ailleurs, les élites francophones minoritaires perçoivent le mythe de l'égalité linguistique com- me vrai. Le Secrétariat d'Etat entre autres, les manipule à le penser. Les positions restreintes qu'il a instituées au sein des associations ethniques tel-
Saint-Boniface, Manitoba, R2H Au téléphone: 247.4823 L'abonnement annuel coûte $7.50 au Canada, $8.50 aux Etats-Unis, et $9,50 dans les autres pays
LA LIBERTE est imprimée sur les presses de Kingdon Printing (1974) Ltd, 807, rue Erin, Winnipeg, Manitoba R3G 2W2 Enregistrée comme courrier de deuxième classe: no 0477
12,000 foyers du Manitoba français Membre de la MW.N.A. et des Hebdos du Canada.
DIRECTEUR. Marcien Emond RÉDACTEUR EN CHEF: Jean-Jacques Le François. - JOURNALISTE COOPÉ
RANT!: Jean Lesieur
SERVICE DES ANNONCES COMMER CIALES: René Guvot, Au téléphone 2474823
RTE i | ier 1 EE 2 / LA LIBERTE, mercredi 14 janvier 1976 ——
Puisque nous sommes, a-t-on dit, un peuple de traducteurs, la comparai- son entre la langue an- glaise et la française, dans notre milieu, est une nécessité, Traduire n'est plus considéré com- me un asservissement à l'anglais au Québec, ce qu'il fut longtemps. Pour bien traduire en français, il faut se détacher de l'an-
glais, examiner le messa- ge, et plonger dans le milieu français, en quel- que sorte, pour recréer le message selon l'usage, la syntaxe, la grammai- re, Les principes des lin- guistes structuralistes sont (Chomsky surtout) fondés sur un idéal: le locuteur et l'auditeur pos- sèdent tous deux leur langue dans l'admiration, ce qui n'est pas, pour des motifs historiques que l'on connañ, le cas au Québec. Cela viendra, mais pour l'instant il y a un déblayage à faire. D'ailleurs la linguistique structurale tout entière, quelle que soit l'école, part du principe que le
"L'humanité, ainsi que le prouve son histoire récente, non seulement méprise la douleur mais incite à la dureté et à l'insensibilité, "
PAUL V!
LANGUE ET TRADUCTION
par LOUIS-PAUL BÉGUIN
linguiste connaît sa lan- gue à fond. Au Québec, on fait peut-être trop de linguistique avant d'être vraiment libéré des con-
traintes de l'anglais? L'in- terférence est encore trop souvent présente dans les écrits pour que leur ana- lyse soit concluante,
Toutefois, la linguisti- que moderne nous appor- te, par suite du travail de deux Québécois, MM. Darbelnet et Vinay, un moyen de vérification de l'oeuvre de traduction. Empruntant à la linguis- tique les données de base et le vocabulaire, la Sty- listique comparée, mé- thode qui considère la traduction comme une discipline exacte, rend possible l'utilisation d'u- ne technique de ‘mise en rapport” des deux lan- gues qui nous intéres- sent: l'anglais et le fran- çais. Ne nous leurrons pas cette méthode ne nous permet pas de tra- duire. On retient comme principe que le traducteur qui l'emploie est compé- tent, Les auteurs nous donnent 7 procédés de traduction par ordre de difficulté. D'abord, on "sépare" l'opération de passage d'une langue à l'autre en deux moyens: la traduction-directe et la traduction oblique. La traduction directe est possible lorsque le mes-
sage prend la même structure en se concréti- sant par la parole: cal- que, emprunt, où traduc- tion littérale, Mais bien souvent, l'usage, la syn- taxe ne sont pas les mé- mes dans les deux lan- gues. La traduction suit la voie oblique: il faut transposer, moduler, trouver un équivalent, ou tout simplement adapter
(publicité par exemple), Le déductible anglais, que l'on a bien souvent rendu par un calque: dé- ductible, doit être mo- dulé, c'est-à-dire qu'il faut varier le point de vue du message, et rendre ce mot ‘déductible, par franchise, en assurance, Bien sûr, cela demande un traducteur qui sait, par expérience, ou qui fait
l'ettort de recherche, et non quelqu'un qui 8e con- tente de calquer l'anglais servilement, Pour savoir quil y a transposition où modulation, il faut sa- voir, à priori, comment traduire, Même problème que pour la linguistique qui suppose que tout le monde connaît parfaite- ment toute la langue, La traduction ne. s'apprend
vraiment pas: mais l'ex- périence, la recherche, l'étude dans les deux lan- gues, par un témoin im- partial, le traducteur, per- mettent de traduire, Théo- rie de la traduction, la méthode de la stylistique comparée est néanmoins un moyen critique de vé- rification et de compré- hension du mécanisme de traduction @
L'école mixte, un facteur d'assimilation
Un passage du rapport de la commission minis- térielle Symons en Ontario qualifie l'école “mixte” ou “bilingue” comme un facteur d'assimi-
lation:
"Le seul fait qu'un même établissement scolaire abrite des élèves francophones et des élèves an- glophones ne permet pas d'attribuer à l'école le qualificatif “bilingue”. L'enseignement et l'ap- prentissage d'une langue seconde est un sujet extrêmement complexe. Quiconque pense qu'il suffit de réunir des élèves francophones et des élèves anglophones sous un même toit en espé- rant que chaque groupe linguistique apprenne ainsi la langue de l'autre groupe commet l'erreur d'un raisonnement simpliste, Les faits semblent indiquer au contraire qu'en agissant ainsi on obtient, au moins dans certaines circonstances, un résultat tout à fait opposé. Comme la plupart des étudiants francophones de l'Ontario sont habituellement déjà bilingues en raison de cir- constances existantes en dehors de la salle de classe, tandis que la plupart des étudiants anglo-
phones ne le sont pas, il arrive presque toujours que dans ces écoles “mixtes” l'anglais devient bientôt la langue de communication et de l'admi- nistration. Le climat général est alors un facteur qui conduit inévitablement à l'assimilation des
élèves francophones,
“Par contraste, l'école française se présente alors comme un milieu dans lequel les élèves franco- phones ont davantage de chances d'apprendre à connaître, à raffermir et à développer leur culture et leur patrimoine. C'est précisément ce dont ils ont besoin pour conserver leur identité dans cette province où l'anglais est la langue de la grande majorité de la population. || est en effet très im- portant que tous les élèves, francophones et anglophones aient une chance de se pénétrer des fondements de leur langue et de leur culture respective pendant les premières années de leur formation. S'il en est ainsi, le processus des rapports mutuels avec ceux qui appartiennent à l’autre langue et l'autre culture pourra se dérouler de manière plus naturelle et plus fructueuse pen- dant leurs jeunes années et plus tard.''e
L'Actualité
Antoine-Denis Raudot, intendant de la Nouvelle-France de 1705 à 1710, organise des concerts de musique et de chant et, en 1708, “une mascarade d'une magniti- cence qui ravit tout le monde”.
L'historien Gustave Lanctôt rap- porte les propos du père Allard, supérieur des Récollets, sur l'élite du temps. Elle est composée de fort ‘honnêtes gens" et il dit ne pas connaître ‘‘de province du roy- aume où il y eut, à proportion et communément, plus de fond d'es- prit, de pénétration, de politesse, de luxe même dans les ajuste- ments, un peu d'ambition, de désir de paraître, de courage, d'intrépidité, de libéralité et de génie pour les grandes choses”. “C'est l'époque des Frontenac, des Jolliet, des La Salle et des d'Iberville, et de Mesdames Vau- dreuil, de Ramezay et de Repenti- gny. À toute cette vitalité se mêlent bien quelques “scandales publics entre des officiers des troupes et des femmes d'habi- tants', au dire de Louis XIV, devenu le pudique époux de Mada- me de Maintenon. Cela remonte assez loin, poursuit l'historien, avec les aventures de d'Iberville et du chevalier de Gallifet. [...] C'est le côté humain d'une éton- nante époque de croissance et d'enracinement, d'initiative et d'au- dace, de guerre et de vaillance”.
[..] “Une évolution est en marche.
Les Canadiens appartiennent
maintenant, en majorité, à une
NOS GENS, DÉBUT XVllle SIÈCLE —/
deuxième génération qui a grandi au pays. Déjà, des traits se mani- festent qui les distinguent des Français”.
Lanctôt cite le père Charlevoix qui écrit que les Canadiens ‘“respi- rent en naissant, un air de liberté, qui les rend fort agréables dans le commerce de la vie, et nulle part ailleurs, on ne parle plus purement notre langue”. “On ne voit pas dans le pays de grandes richesses, fait observer l'historien, mais les censitaires y sont plus à l'aise en général que les seigneurs. La vani- té ne manque pas de s'y affirmer. On aime à faire bonne chère, mais on n'hésite pas à ‘se restreindre sur la table pour être bien vétu”!. Charlevoix dit que “tout est ici de belle taille et le plus beau sang du monde dans les deux sexes [et que] l'esprit enjoué, les manières douces et polies sont communs à tous même dans les campagnes les plus reculées”.
“Les Canadiennes, observe Bac- queville de la Potherie, en 1700, ont de l'esprit, de la délicatesse, de la voix et beaucoup de disposi- tion à danser. Elles n'ont l'air ni provincial, ni bourgeois: ce sont de vraies femmes du monde, et même des femmes du monde de Paris”. Elles se savent séduisan- tes. ‘Certaines d'entre elles, re- marque l'évêque de Québec, en 1690, ne se font point scrupule d'a- voir la gorge et les épaules décou- vertes quand elles sont dans leur maison: nous en avons nous-mé-
me rencontré dans cet état”. ‘Mais jamais les sermons, dit Robert de Rocquebrune, n'ont empêché les Canadiennes de suivre la mode et d'aller au bal”!
Si le chevalier de Baugy avait dit des Canadiennes qu'''elles sont d'assez bonne humeur... mais elles ne sont pas trop bien faites”! le baron de La Hontan ne parta- geait pas cet avis. “Le sang du Ca- nada est fort beau, écrit-il. Les femmes y sont généralement bel- les; les brunes sont rares; les sa- ges y sont communes. Les pares- seuses y sont en assez grand nom- bre. Elles aiment le luxe au dernier point, et c'est à qui mieux prendra les maris au piège”.
La Hontan n'aime pas la forte sur- veillance qu'exercent les parents sur leurs filles. “Ce qui fait qu'on se marie facilement en ce pays-là, écrit-il, c'est la difficulté de pou- voir converser avec les personnes de l'autre sexe. Il faut se déclarer aux pères et aux mères au bout de quatre visites qu'on fait à leurs fil- les. 1! faut parler de mariage ou cesser tout commerce, sinon la médisance attaque les uns et les autres comme il! faut. On ne sau- rait voir les femmes sans qu'on en parle désavantageusement et qu'on ne traite les maris de com- modes”.
Cette opinion ne semble pas re- joindre celle du naturaliste sué- dois Peter Kalm qui vint aussi dans la colonie observer nos gens. Kalm
Rat UT EN CTI D]
parle des filles de Québec et de celles de Montréal. I! écrit: ‘Une fille de dix-huit ans passe pour bien mal partagée, si elle ne comp- te pas au moins vingt adorateurs. Ces jeunes demoiselles de Qué- bec, surtout celles du plus haut rang, se lèvent à sept heures et s'occupent de leur toilette jusqu'à neuf heures, et cela en prenant leur café, Aussitôt leur toilette fi- nie, elles se placent près d'une fe- nêtre qui ouvre sur la rue, tiennent à la main quelque ouvrage à l'ai- guille, et cousent un point de temps à autre, sans cesser de re- garder au dehors. Un jeune homme entre-t-il dans la maison, soit qu'elles le connaissent où non, elles mettent immédiatement l'ou- vrage de côté et vont s'asseoir près de lui pour causer, rire, plaisan- ter, inventer des doubles-enten- dres et, ainsi, l'on croit passer pour avoir beaucoup d'esprit. Pen- dant ce temps-là, la mère a tout le fardeau du ménage. À Montréal, les filles sont moins frivoles et plus adonnées au travail. On les voit toujours occupées à coudre quand elles n'ont point d'autre de- voir à remplir. Cela ne les empêche pas d'être gaies et contentes. Per- sonne, non plus, ne peut les accu- ser de manquer d'esprit et d'at- traits. Leur seul défaut, c'est d'a- voir trop bonne opinion d'elles- mêmes”...
Jean de Lotainville
:, mercredi LE janvier 197 /28
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La plus récente intervention de M, Serge Joyal en faveur des fonctionnaires fédé- raux du Québec aux prises avec le problème du bilinguisme illustre l'opportunité et l'u- tilité d'un nouveau type d'opposition pa- rallèle au sein de l'équipe ministérielle à Ottawa,
Une poignée de jeunes députés libéraux, sans attendre les directives formelles du gouvernement dont elle est en principe solidaire, décide de s'attaquer à des anoma- lies, causes d'injustice, au risque d'indis- poser la fonction publique et de bousculer quelques ministres,
Cette méthode s'est révélée particulière- ment efficace le mois dernier au sujet du bilinguisme dans les communications aéri- ennes: deux ou trois parlementaires libé- raux, d'abord, seuls, puis avec l'appui de députés francophones de l'Opposition, enfin avec l'accord du caucus tout entier sont parvenus en peu de temps à ébranler le ministère fédéral des transports qui n'osait plus instaurer le bilinguisme aérien, paralysé par les craintes que lui inspirait le puissant lobby de l'unilinguisme,
Cette petite révolution contre la force d'inertie de l'administration fédérale n'é- tait pourtant pas contraire aux politiques du gouvernement et au programme du Parti libéral, C'est précisément au nom des principes et des orientations de son groupe politique que cette petite opposi- tion organise son action; elle force le gou- vernement à respecter ses engagements.
C'est dans le même esprit que M. Joyal se porte au secours des fonctionnaires fran- cophones. Mal informés par leur syndicat (l'Alliance de la fonction publique) qui passe des ententes avec I Conseil du Tré- sor sans les prévenir, les 20,000 employés de langue française attendaient pour la fin de 1975, au plus tard le début de 1976, les résultats de négociations au sujet d'un nouveau régime de bilinguisme qui de- vaient donner suite à leurs revendications. L'accord était déjà intervenu sur l'adop- tion d'un programme en six étapes qui offrait aux fonctionnaires fédéraux du Québec l'assurance que seraient détermi- nés les ministères appelés à pratiquer le bilinguisme, que serait affecté l'inventaire des postes déjà bilingues, que les titulaires seraient rémunérés en conséquence, que serait mis au point un système de classifi- cation des fonctions bilingues, enfin que serait mis en place un système de surveillan- ce et d'application des nouvelles disposi- tions, Commencées au début de 1975, les négociations n’ont pas abouti dans les dé- lais prévus et, à la vue d'obstacles nou- veaux, le Conseil du trésor a obtenu du Syndicat qu’il consente à un sursis. Mais les principaux intéressés, ces 20,000 fonc- tionnaires fédéraux du Québec, n’ont pas
\ RENAULT 5]
** Sur la grande route, selon les données reconnues de E,P.A,
Une opposition parallèle au sein de l’équipe ministérielle aux Communes
par Michel Roy
êté associés à ces tractations, ni suffisam- ment informés par leurs délégués, D'où la vague de mécontentement et de protes -Lation qui, à compter de ce jour, amène les employés fédéraux à adopter l'unilin- guisme français dans leurs rapports avec le public,
Ce que M. Joyal ne peut admettre et ce pourquoi il se range publiquement dans le camp des protestataires, c'est que l'ad- ministration fédérale, cinq ans après l'a- doption de la Loi sur les langues officielles, ait accumulé autant de retards dans la con- ception et l'application des programmes de bilinguisme au sein de la fonction pu- blique, en particulier au Québec où l'adop- tion de la Loi sur la langue officielle au- rait normalement dû accélérer la mise en place du régime fédéral des deux langues.
Il est évident que la politique fédérale des langues se heurte à des résistances tenaces que ne sauraient fléchir les rapports pério- diques et souvent critiques du Commissaire aux langues officielles, M, Spicer,
Le premier ministre et ses collègues francophones du Cabinet n'ignorent pas cette situation, Mais le contexte psycholo- gique, c'est-à-dire les réticences qu'ils éprouvent à trop insister sur l'application d'une politique encore impopulaire à l'ex- térieur du Québec, détourne apparemment le chef du gouvernement et les titulaires francophones des principaux portefeuilles de toute entreprise qui risquerait de rani- mer le spectre du ‘French power’ à l'heu- re où ils n'ont pas trop de tout leur pouvoir pour affronter et tenter de résoudre des problèmes d'un autre ordre, beaucoup plus préoccupants dans l'immédiat: l'écono- mie, les contrôles, le budget.
Ce qui ne veut pas dire que MM. Tru- deau, Lalonde, Marchand, Chrétien, Ouel- let et Goyer soient disposés à faire des compromis, voire des compromissions en matière de langue dans la fonction publi- que. Ouvertement et officiellement, au- cun d'entre eux n'a déclaré ou insinué que le gouvernement, en raison d'une conjonc- ture socio-économique difficile, songeait à atténuer ou à retarder la mise en oeuvre des programmes de bilinguisme. Leader du caucus québécois, M. Lalonde s'est pu- bliquement engagé en décembre à l'égard du bilinguisme dans les communications aériennes.
Mais, sur le plan de la stratégie, tout se passe comme si les jeunes députés dyna- miques de la députation libérale avaient usurpé — ou reçu tacitement — le mandat de mener des batailles que les principaux responsables francophones du gouverne- ment ne veulent ou ne peuvent pour l'ins- tant diriger eux-mêmes.
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4 / LA LIBERTE, mercredi 14 janvier 1976
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Dans la mesure où l'action de cette op- position parallèle produit des résultats aus- si rapidement que si l'initiative venait du sommet, on ne s'en plaindra pas, On se prend même à souhaiter que le mouvement s'étende à d'autres secteurs de l'administra- tion fédérale, comme M, Pierre de Bané a su le faire dans le passé pour les problèmes d'inégalité, de chômage, d'assistance s0- ciale et de politique étrangère, Quoi de plus stimulant pour un gouvernement et de plus rassurant pour les électeurs que cette liberté conquise et assumée par des députés de la majorité ministérielle qui ont l'audace et l'intelligence de quitter les sen- tiers conventionnels, qui ont le courage de contester les décisions du gouvernement, ou de lui rappeler l'urgence de celles qu'il ne prend pas, Les citoyens qui déplorent la passivité des parlementaires de la majo- rité, n'agissant et ne parlant que s'ils y sont expressément autorisés, ne peuvent qu'ap- plaudir aux initiatives des ‘‘francs-tireurs" de l'arrière-banc et souhaiter que se cons- titue, à la gauche du gouvernement, une opposition vigilante et, au besoin, turbu- lente,
Familiers avec des problèmes particuliers au Québec, et que méconnaissent ou déci- dent d'ignorer les partis de l'Opposition officielle, quelques députés libéraux de langue française, formant une aile gauche du Parti, peuvent accomplir une tâche énorme qui aurait valeur de mission démo- cratique auprès d’un gouvernement que l'habitude, la lassitude et les impératifs d'une stratégie à courte vue réduisent par- fois à l'inaction. D'autant que ce groupus- cule s'inspire d'ordinaire des principes, des objectifs et des idéaux que les propa- gandistes du Parti ou le premier ministre lui-même ont eux-mêmes énoncés en d'au- tre temps,
Il faut prévoir que MM. de Bané Joyal et compagnie se heurteront, chemin faisant, aux humeurs du caucus au sein duquel leur action sera souvent perçue comme une me- nace à l'unité et à la stabilité du groupe parlementaire. D'autres, dans le passé, ont
ainsi été découragés, préférant rentrer dans le rang plutôt que de s'exposer aux répri- mandes et aux anathèmes, Ce risque est en effet redoutable pour tout élu que le hasard des stratégies contraint parfois à choisir entre la soumission aux strictes dis- ciplines de parti et l'obligation que lui dicte sa conscience de transgresser la limite définie, d'élever la voix et de se soustraire à l'obédience du groupe.
C'est pourquoi les jeunes députés libé- raux qui entreprennent des actions paral- lèles ne peuvent se borner à assumer la res- ponsabilité d'une opposition parallèle, quelle que soit à court terme l'efficacité de leurs interventions, Il leur faut encore se battre au sein du caucus en faveur d’un point de vue différent, plaider leur cause auprès des ministres et, plus encore, con- vaincre leurs électeurs dont ils ne doivent jamais s'éloigner puisque c'est d'abord à ceux-ci qu'ils rendent des comptes,
Ils devront enfin lutter au cours des congrès politiques de leur parti où sont réunis les militants en assemblée générale, instance suprême, du moins en théorie, de leur information, C'est M. Joyal, du reste, qui déplorait amèrement, au lende- main du congrès libéral de l'automne der- nier, la participation insuffisante de la base, les interventions trop nombreuses des cadres supérieurs et des ministres, l'orientation conservatrice de plusieurs po- litiques étudiées. L'organisation technique de ces congrès, mise au point par des spé- cialistes chevronnés, est telle que la majo- rité des voix sont facilement acauises grâce aux déplacements rapides et téléguidés de masses de délégués qui votent au signal des “whips’' sans connaître l'objet des ques- tions débattues.
Malgré tous ces obstacles, M. Joyal et quelques-uns de ses collègues ont réussi à constituer une opposition parallèle, du moins dans certains secteurs précis, et à gagner quelques batailles. Ils ont en tout cas l'assurance que la presse sera attentive
à leur action. (Dans LE DEVOIR)
Nouvelles du foyer Chez-Nous
Qu'est-ce que le Chez-
Le 30 novembre il y
rien ne manquait, Merci
Nous? Tout simplement un foyer pour venir en aide aux personnes d'âge d'or à revenu modique.
Chez-Nous est adminis- tré par un bureau de direc- tion composé de neuf membres, À l'intérieur, trois autres comités fonc- tionnent: celui des rési- dents, le “60” et le comi- té spirituel, Chez-Nous est aussi un endroit où il fait bon vivre, et à peu d'ex- ceptions près, tous sont très heureux,
Il ouvrit ses portes en
septembre 1973 sous les.
auspices du bureau de direction qui fut d'une très grande générosité, car ja première année en fut une d'ajustement, mais avec l'aide d'un gérant dévoué, compréhensif et foncière- ment chrétien, celui d'un concierge infatigable et vi- gilant, Chez-Nous est en plein épanouissement.
Les résidents étant des gens heureux, la fraternité et la coopération règnent. Un centre communautai- re, Le Centre Saint-Boni- face, à été invité par le bureau de direction à prendre charge des acti- vités récréatives de 9 heu- res à 5 heures du lundi au vendredi, On y trouve des amusements pour à peu près tous les goûts. Le café est servi tous les jours par des dames de bonne volonté,
avait un bazar organisé par le foyer et dont le ré- sultat a été des plus sur- prenants, Ceci nous a per- mis de nous procurer un beau piano tout neuf, bien à nous. k
Après, les activités se sont succédées: un succu- lent dîner fut servi par le Centre suivi de celui des résidents.
Mme Ferraton qui n'ai- mait pas nous voir orphe- lins, a obtenu de rejoindre son mari pour l'aider dans ses nombreuses obliga- tions. Le 21, un magniti- que thé fut servi par eux et toute leur famille pour célébrer cette adoption”.
De nombreux cadeaux furent distribués aux dif- férents comités afin de fa- ciliter la tâche des volon- taires.
Le Père Noël ne pouvait sûrement passer sans s'ar- rêter devant un tel ta- bleau, aussi a-t-il fait dis- tribuer par le “60” un cadeau-surprise à chacun. L'après-midi fut des plus agréables.
Et nous voilà rendus à la belle fête de Noël qui fut préparée avec grand soin et amour, M. le curé nous ayant permis d'avoir la messe de minuit sur les lieux, M. John Boily a fait un généreux don au Foyer de tout le nécessaire litur- gique pour la messe —
beaucoup M, Boily.
Le Père Ouellette, P.B., a aimablement accepté d'officier à la messe. Mer- ci Père Ouellette. La cho- rale aussi n'a rien épargné pour que la gloire de Dieu partant de Chez-Nous re- tentisse jusqu'au plus haut des Cieux. Un bon réveil- lon fut servi sous la direc- tion de Miles Roberta et Etiennette Tellier. Sûre- ment nous pouvons dire que 1975 nous à fait sa révérence en beauté, Voilà 1976 qui s'avance, prend sa place joyeuse pleine d'espérance et de promes- ses,
Dès le premier jour, son Excellence Mgr Baudoux s'est uni à nous pour d'a- bord bénir le Seigneur et le remercier de ses innom- brables bienfaits, et ensui- te donner à tous la tradi- tionnelle bénédiction pa- ternelle. Un déjeuner fut servi par Milles Roberta et Etiennette Tellier.
(Communiqué)
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Simples et farcis se préparent d'avance et sont gardés au réfrigé- rateur dans un contenant bien fermé jusqu'au moment de servir,
faciles à préparer, Les Champignons
CHAMPIGNONS FARCIS
1 Yi de thon en conserve (7 on) égoutté et émiet- t
V2 tasse de vraie mayonnaise
3 ©. à table de persil haché
1 c. à table de sauce soya
1% ©. à thé de jus de citron
Ve ©. à thé de gingembre moulu
24 champignons moyens
Mélanger ensemble le thon, la vraie mayonnaise, le persil, la sauce soya, le jus de citron et le gingembre. Enlever la tige du champignon et remplir avec 1 grosse cuillèrée de mélange de thon. Garnir si désiré. Refroi- dir, Donne 24 hors d'oeuvres,
ROULES DE CHOU À L'AGNEAU
chou moyen (environ 3 livres) tasse d'oignon haché finement c. à table de gras livre d'agneau haché ©. à thé de sel c. à thé de poivre tasses de riz cuit tasses de jus de tomate c. à table de beurre
NO NO GO + ND — PO — _
Enlever le coeur du chou et garder les grosses feuilles extérieures. Couvrir presque complètement le chou d'eau bouillante; couvrir et mijoter jusqu'à ce que les feuilles soient molles et transparentes (eanviron 20 minutes). Séparer les feuilles, si elles résistent, conti- nuer la cuisson jusqu'à ce qu'elles s'enlèvent facile- ment. Séparer en deux les grandes feuilles en enle- vant la côte du centre. Sauter l'oignon dans le gras jusqu'à transparence. Ajouter viande et assaisonne- ments et brunir. Mélanger au riz, Déposer 4 tasse de garniture sur chaque feuille de chou. Plier la feuille Sur la garniture et replier bien chaque bout puis rouler. Placer les grosses feuilles dans le fond d'un plat à four; déposer une rangée de roulés et assaisonner de sel et de poivre. Répéter cette opération 2 ou 3 fois. Préparer la sauce, en réchauffant le jus de tomate et le beurre. Verser sur les roulés et couvrir de grosses feuilles de chou. Couvrir et cuire à 3500F jusqu'à ce que le chou soit tendre (1 2 à 2 heures). Quantité: 32 roulés au chou. 8 portions.
ESCALOPE D'HIVER
5 tasses de pommes de terre tranchées mince (5 moyennes) 3 tasse d'oignon haché 2 c. à table de farine 2 c.àthé de sel Pincée de poivre 4 c.athé de sarriette 1 c. à table de beurre 1 tasse de lait 6 côtelettes de porc de 2 pouce d'épaisseur
Disposer le }: des pommes de terre et la moitié des oignons dans un plat à four beurré. Mélanger farine et assaisonnements et verser la moitié de ce mélange sur les pommes de terre et garnir de la moitié du beur- re. Répéter en terminant par les pommes ce terre puis verser le lait. Couvrir et cuire à 3500F., 30 minutes. Brunir les côtelettes et disposer sur les pommes de terre. Couvrir et cuire jusqu'à ce que côtelettes et pom- mes de terre soient tendres (35 à 40 minutes). 6 por- tions.
REPAS À LA POELE
L iasse d'oignon haché 2 c. à table de gras 1 boîte (28 onces) de tomates 1 boîte (10 onces) de champignons 1% c.àthé de sel Pincée de poivre % c.à thé de basilic % c. à thé de poudre de chili 1 c. à thé de sauce Worcestershire 1 tasse de macaroni non cuit 1 boîte (12 onces) de viande pressée, en dés 2 c. à table de persil frais haché
Sauter l'oignon dans le gras jusqu'à transparence. Ajouter tomates, champignons et liquide puis assai- sonnements et amener à ébullition. Ajouter le maca- roni et mijoter à couvert jusqu'à tendreté (10 à 15 minu- tes). Incorporer la viande, couvrir et chauffer. Garnir de persil. 6 portions.
Du côté de la cuisine
SALADE CHAUDE DE POMMES DE TERRE
6 pommes de terre moyennes (environ 2 livres)
Va tasse de vinaigrette française
A tasse d'oignon haché finement
4 tasse de céleri haché finement
4 tasse de cornichons sucrés hachés
2 oeufs cuits dur hachés
1 c. à thé de sel
1/8 c. à thé de poivre
tasse de mayonnaise ou de sauce à salade Additions facultatives*
Faire bouillir les pommes de terre dans leurs pelures jusqu'à tendreté. Peler, couper en dés et ajouter les ingrédients qui restent. Choisir une des additions, si désiré, Placer dans une casserole, chauffer en remuant délicatement, 6 portions.
“Additions facultatives
1. Incorporer 4 tasse de piment vert haché finement
et 4 tasse de piment doux en conserve haché.
2. Saupoudrer sur la salade 1 tasse de fromage ched- dar râpé. Griller pour fondre le fromage.
. Ajouter 1 boîte (14 onces) de choucroute égouttée,
. Incorporer 1 tasse de jambon cuit haché.
. Remplacer la vinaigrette française par ‘4 tasse de crème acidifiée (crème sure commerciale), 1 c. à table moutarde préparée et Ÿ2 c. à thé de graines de fenouil.
On & CG
AU SERVICE
DU CITOYEN pr A
Comme l'annonçait le Premier Ministre récem- ment, l'informathèque d'Information Canada fer- mera bientôt ses portes. La librairie sur la rue Portage restera toutefois en opération.
Information Canada
Depuis quelques mois cette chronique dans LA LIBERTÉ nous a permis de vous présenter régu- lièrement quelques-unes des nombreuses brochu- res préparées par divers ministères fédéraux. Nous devons hélas aujourd'hui en abandonner la rédaction.
Les publications que nous vous avons décrites et offertes demeureront disponibles puisqu'elles sont la propriété des ministères auteurs. Vous devrez dorénavant vous les procurer en vous adressant directement aux représentants de ces ministères à Winnipeg ou à Ottawa.
Il nous a fait plaisir d'avoir pû vous faire connaître quelques-unes des publications gouvernementa- les et nous en remercions plus particulièrement les autorités de LA LIBERTE.
Guy Hardy Directeur Provincial
LE DOSSIER TACHÉ
Cent quatorze (114) pages de documentation ra- contant toute l'histoire de L'ÉCOLE TACHÉ de- puis l'annonce de sa fermeture, le 26 mars 1974, les démarches innombrables auprès des diffé- rents organismes, l'occupation de ladite école les élections à la commission scolaire de Saint- Boniface, les élections complémentaires provin- ciales, en décembre 1974, l'assemblée annuelle de la S.F.M., etc.
Suite à de nombreuses demandes, ce document est maintenant accessible à tous au prix minime de $5.00 l'unité.
Vous êtes intéressés? Adressez-vous à
Madame Cécile Bisson 167, rue Bertrand Saint-Boniface — R2H ON3 Au téléphone: 233-3359
CS
Les importants, — || y a des gens qui se croient le centre névralgique de la commu- nauté, que tous doivent adopter leurs idées, se plier à leurs caprices, se moucher quand ils éternuent, Le tragique est qu'en certain milieu, on les prend au sérieux, tout igno- rants (malgré le grenouillage auquel ils se li- vrent continuellement) qu'ils soient. . . LEE
Un autre type. — Il y en a d'autres, par con- tre, qui ont le talent de tout compliquer. On dit d'eux qu'ils créent des problèmes aux so-
lutions. ., ++
L'assurance-automobile, — On paiera donc un peu plus cher cette année, au Manitoba, Quinze pour cent. Ce n'est pas si mal si l'on pense à ce qui arrive aux propriétaires de vé- hicules de la Colombie-Britannique où le nouveau gouvernement de droite imposera des augmentations de primes de l'ordre de 100 à 150 pour cent. À ceux qui ont chiâlé, le responsable de la société de l'assurance publique de la Colombie-Britannique, le doc- teur Pat McGeer, a répondu simplement que ceux qui se disent incapables de payer les primes d'assurance d'automobile ne devraient en premier lieu pas avoir de voiture — et s'ils en ont une, s'en débarrasser.
++
Bien fait pour eux. — La station de radio montréalaise CFCF, qui avait organisé l'au- tomne dernier une campagne hystérique contre la Loi 22, a maintenant des ennuis avec le Conseil de la Radio-Télévision Cana- dienne. CFCF a en effet enfreint lors de cet- te campagne les règlements du Conseil sur l'impartialité journalistique.
++
Festival of the Voyageur. — Au Centre Cul- turel l’autre jour, le Voyageur officiel et ses dames de compagnie chantaient la chanson du Voyageur en anglais. ls avaient sans dou- te raison. Certains jeunes attablés au Casse- Croûte ont repris en choeur.
++ +
Des bienfaits du journalisme, — Commentai- re d'un de nos collaborateurs après la publi- cation la semaine dernière en première page de notre journal d'une photo ‘Direction Nul- le Part’ extraite de l'exposition de Raymond Gauthier: ‘Après cela au moins”, a-t-il dit, “les gens de Saint-Labre vont repeindre leur croix et redresser la flèche."
* ++
Démissions, — La plupart des membres du
conseil d'administration du Cent Nons ont
démissionné de leur poste. On parle de con-
flits de personnalités, d'apathie, de manque
d'intérêt, pour expliquer cette décision. +++
Mariez-vous, — Le nombre de mariages a
baissé d'environ 10 p.c. au Manitoba au , cours de l'année 1975, Quant aux naissances,
il y en a eu 500 de moins qu'en 1974. |
LEE)
Attention danger. — Si vous faites partie des 80 p.c. de Canadiens qui ne sont pas en bon- ne forme physique, abstenez-vous de fournir des efforts violents pour enlever la neige de votre trottoir. Vous risqueriez l'attaque car- diaque.
+++ Le sens de l'humour. — Chose apparemment rare dans notre milieu. ..
+++ Pensée profonde. — Rions bien, nous mour- rons gras. ..
++ +
LA LIBERTE, mercredi 14 janvier 1976 / 5
PARIS (AFP) — Valéry Giscard d'Es- taing, président de la République française a promulgué une loi ren- dant obligatoire l'em- ploi du français dans la publicité, les con- trats de travail, les pro- grammes de télévision et de radio et les fac- tures et quittance com- merciales.
Cette loi, qui avait été adoptée par l'As- semblée nationale le 19 décembre dernier, pré- cise que “Le recours à tout terme étranger ou à toute expression étrangère est prohibé lorsqu'il existe une ex- pression ou un terme
Décision du Parlement français de proscrire le “franglais”
français équivalent”, La loi renvoie à un décret pris en 1972 par le pré- sident Georges Pompi- dou, qui donnait la liste des termes français équivalents à des ex- pressions “franglaises” dans divers domaines, en particulier l'écono- mie, le commerce et les sports.
La nouvelle loi ne précise pas quelles se- ront les sanctions ap- pliquées aux “franglo- phones"" endurcis. Elle indique toutefois que des dérogations pour- ront être apportées à ces dispositions géné- rales dans le cas, par exemples, de produits
dont le nom étranger est connu du grand pu- blic.
Les contrats de tra- vail devront être rédigés en français et ne com- porter aucun terme étranger lorsqu'il existe un équivalent dans la langue française, Les emplois n'ayant pas de nom en français de- vront être désignés par le terme étranger suivi de son explication en français. Les travail- leurs immigrés pour- ront demander que leur contrat de travail soit traduit dans leur lan- que, et seule la version étrangère pourra être invoquée contre l'em-
ployé en cas de litige.
La décision du Parle- ment français de pros- crire le ‘“franglais” du langage des habitants de l'Hexagone a été accueillie avec un sou- rire amusé de sympa- thie par une grande partie de la presse bri- tannique et notamment la B.B.C., qui a donné une large place à cet événement.
Ainsi la dernière chaîne de télévision bri- tannique a-t-elle consa- cré une dizaine de mi- nutes hier soir au cours de l'émission “Nation- wide” pour tenter de déterminer les raisons
0
Les Soeurs Grises acquierent le Foyer Saint-Boniface Lodge
Le Ministre de la Santé et du Développement 50- cial, M. Laurent.L. Des- jardins, a annoncé que la Communauté des Soeurs Grises du Manitoba avait acquis le foyer Saint-Bo- niface Lodge, sis au 171, rue Archibald, pour la somme de $790,000 afin de l'exploiter comme mai- son de soins personnels, comprenant 70 lits, avec l'approbation de la Com- mission des Services de Santé du Manitoba.
M. Desjardins a expli- qué que la Commission avait donné son approba- tion en partie à cause du besoin ne lits supplémen- taires pour les soins per- sonnels, dans la partie sud-est de Winnipeg. L'a-
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chat de ce toyer qui ser- vait auparavant de pen- sion, aidera à réduire la ériode d'attente pour adioiién dans les mai- sons de soins personnels, dans la région de Winni-
peg:
“Nous sommes heureux que les Soeurs Grises, qui ont un long passé de méri- tes dans les services ins- titutionnels de santé qu'el- les ont dispensés à nos concitoyens, aient expri- mé l'intérêt d'acquérir ce foyer et de l'exploiter com- me maison de soins per- sonnels sous licence de non-propriétaires”, dit le Ministre.
M. Desjardins a égale- ment déclaré que la Pro-
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LIMITÉE 185, BOUL. PROVENCHER TÉL.: 247-8874 ST-BONIFACE, Man.
6 / LA LIBERTE, mercredi 14 janvier 1976
vidence Sainte-Thérèse, maison de santé à Otter- burne à 26 milles au sud de Winnipeg, allait bien- tôt fermer ses portes, 30 de ses pensionnaires en- viron, qui vivaient aupa- ravant à Winnipeg, seront transférés au foyer Saint- Boniface Lodge, Les autres admissions au foyer, a-t-il précisé, se feront selon les priorités normales d'admission déterminées par l'état de santé des re- quérants, et les procédu- res d'administration éta- blies par les Services de Soins permanents de son Ministère.
Les Soeurs Grises four- niront une contribution de 580,000, représentant la participation obligatoire de l'exploitant pour les terrains dotés de services. Le solde sera payé à la Commission au moyen
d'un emprunt à long-ter- me, La CSSM approuvera des crédits suffisants au budget d'exploitation du foyer pour permettre aux Soeurs Grises de rembour- ser leur dette de $710,- 000,
En outre, si les Soeurs Grises décidaient à l'ave- nir de ne plus exploiter le foyer en tant que mai- son de soins personnels, la Commission pourrait reprendre les titres de cet établissement, en rem- boursant à la communau- té la juste valeur mar- chande du terrain à ce moment, plus $1.00@
I n'avait aucune préfé-
rence marquée si ce n’est pour un bon che- val et une jolie femme.
(Dans Kipling)
LE CLUB DES HOMMES D'AFFAIRES ET PROFESSIONNELS FRANCO-MANITOBAINS POUR L’OFFICIALISATION DU B.E.F.
Voici copie d’une lettre adressée par le Club des Hommes d'Affaires et Professionnels franco-manitobains au président du Conseil Consultatif de Langue française, monsieur
Origène Fillion:
Monsieur le Président:
Il nous fait plaisir de vous annoncer que lors de l'assemblée générale du Club des Hommes d'Affaires et Professionnels franco- manitobains qui a eu lieu le 3 décembre 1975, la motion suivante a été passée:
“Le Club des Hommes d'Affaires et Pro- fessionnels franco-manitobains appuie la la formation du Bureau d'Éducation Français au Ministère d'Éducation au Manitoba.”
Veuillez agréer, Monsieur, l'hommage de nos sentiments respectueux.
CLUB DES HOMMES D'AFFAIRES ET PROFESSIONNELS FRANCO-
Copie à l'honorable
MANITOBAINS
P.W. Lavack secrétaire
Ministre d'Education, et à l'honorable L. Laurent Desjardins
qui poussent les Fran- çais à prendre des me- sures rigoureuses con- tre la langue de Sha- kespeare,
Un spécialiste des affaires françaises et un linguiste anglais ont expliqué aux téléspec- tateurs que Paris pre- nait cette décision pour faire face à l'envahisse- ment progressif, uni- quement par snobisme de mots anglais tels que “footing”, ‘“snak” ou ‘weekend. Mé- fions-nous, ont-ils dit aux Anglais, certains d'entre nous trouvent très bien de dire d'une robe qu'elle est “chic
alors qu'il existe de bons vieux équivalents anglais pour dire la mê- me chose.
Les spécialistes ap- pelés à discourir du “franglais” ont fait re- monter au temps de “la grandeur” (en français dans le commentaire) et du général de Gaulle la volonté française de défendre la pureté de leur langue. Côté an- glais, le “franglais” commençait du mêrne coup à faire des rava- ges: on n'avait jamais entendu autant de mots de français en dix mi- nutes de télévision bri- tannique.@
SEMAINE DE PRIÈRE POUR L'UNITÉ DES CHRÉTIENS
son image.
en Lui et avec Lui.
médiocrités.
A cet effet,
Le thème de cette année nous invite à rele- ver le défi de vivre en fils de Dieu. coeur de tout baptisé, ce défi repose sur une certitude: Jésus est au centre de l'humanité pour transformer sans cesse les hommes à
L'Eglise, instituée par le Christ, les moyens de devenir ce que nous devons être. Les multiples problèmes de notre temps ne sauraient donc nous entraîner au pessimis- me ni au découragement. en l'action toute-puissante de l'Esprit dans l'Eglise et dans le monde, nous croyons que c'est dans cette Eglise et dans ce monde, ici et maintenant, que chacun est appelé à croître
Se modeler sur Jésus-Christ comme Lui -— présuppose une ouverture aux impulsions de l'Esprit qui nous incite à la per- fection et nous conduit à des engagements concrets dans nos propres milieux. Se sous- traire à ce défi, c'est contribuer à ensevelir la
vérité chrétienne sous les décombres de nos
Une conformité à la volonté de Dieu engen- dre aussi une recherche d'unité toujours plus visible entre chrétiens. Elle stimule des initia- tives communes qui se traduisent en des témoignages évangéliques de charité et de justice, de partage et d'espérance.
Devenir comme Lui, devenir plus profondément humain. Mais cette transformation progressive ne s'opérera pas sans contact avec l'Ecriture ni sans prière. la présente Semaine de l'Unité nous propose de réfléchir sur un verset de saint Jean qui oriente vers des horizons nou- veaux et qui justifie l'appel fait à chacun de réfléter l'image du Christ:
“Mes bien-aimés,
verrons tel qu'il gst."
“Ce n'est que par Jésus que nous devenons véritablement humains."
(Ed. Schweizer.]
Inscrit au
nous offre
Sûrs de notre foi
— devenir
c'est du même coup
dès à présent nous
sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n'a pas encore été manifesté. Nous savons que, lorsqu'il paraîtra, nous lui serons semblables, puisque nous le (1 Jean 3.2)
Le nom de Marshall Mc Luhan est aujourd'hui in- ternationalement connu, Très paradoxalement, ce professeur de littérature anglaise à l'Université de Toronto doit sa célébrité à ses théories sociales, McLuhan est en effet le théoricien des moyens de communication. || a eu le génie de déceler, un des tout premiers, l'impact des nouveaux media sur l'esprit humain et de pro- poser même une explica- tion de la dynamique des sociétés humaines, ba- sée sur les moyens par lesquels les hommes communiquent entre eux, Avec beaucoup d'humour et parfois une certaine agressivité, il a attiré l'at- tention sur la manière dont nous sommes con- ditionnés, à notre insu, par notre environnement, tout en soulignant, en même temps, le pouvoir que possède l'homme de réagir positivement aux défis de sa propre tech- nologie.
La vie en société repo- se sur l'échange, l'entr'- aide, la communication: c'est l'évidence même. Mais la grande origina- lité de McLuhan — et ce fut là son premier mérite — est de nous dire que la manière dont s'accom- plit la communication est elle-même un message et que, même, ce dernier message, si surprenant que cela puisse paraître, est plus important, de plus grande conséquen- ce, que le premier. Je téléphone à un ami pour lui annoncer une nouvel- le très importante, disons par exemple des gains très substantiels à la Bourse. Je transmets mon message grâce à un moyen de communication particulier: j'aurais pu en utiliser d'autres, par ex- emple dépêcher un mes- sager chez mon ami, ou me servir de la poste roy- ale ou lui envoyer un té- légramme. Mais le fait que je me serve du télé- phone, non seulement dans ce cas-ci, mais d'in- nombrables fois dans ma journée ou ma semaine, entraine chez moi des ha- bitudes de vie et de penser que je n'aurais pas, si je vivais dans un pays où le téléphone n'ex- iste pas. C'est là le mes- sage du téléphone, com- me moyen de communi- cation. L'usage du télé- phone crée chez ses habi- tués une mentalité spé- ciale: c'est cela que si- gnifie Mcluhan lorsqu'il parle du message véhicu- lé par les moyens de communication. La même constatation peut se véri- fier à propos de tous les media, depuis l'écriture jusqu'à la télévision, en passant par le chemin de fer, le télégraphe, l'au- tomobile et l'avion. Bien plus le message devient ici un massage, en raison de sa fréquence même. Les conversations télé- phoniques varient d'un d'un appel à l’autre, mais le téléphone, lui, qui abo-
SELON MARSHALL MCLUHAN
par JEAN LANGLOIS, SJ
lit les distances, crée un type spécial d'intimité, multiplie les possibilités de contact, demeure et entre toujours plus pro- fondément dans nos vies.
Or il se trouve que les moyens de communica- tion n'agissent pas tous de la même manière, en raison précisément de leur diversité. McLuhan distingue ce qu'il appelle les media chauds et les media froids, Un medium est un prolongement de notre corps: la roue pro- longe et remplace le pied: le vêtement remplit la mê- me fonction que la peau: le livre prolonge l'oeil, Si un medium prolonge un sens d'une façon pas- sablement adéquate et transmet un message bien au point, facilitant ainsi vraiment la commu- nication, il est chaud. Si au contraire, le pro- longement apporté par le medium est pauvre, si le message véhiculé est fai- ble, maigre, mal défini, le medium doit être qua- lifié de froid. Un exemple typique de medium froid est la “bande dessinée" des journaux où la cari- cature: seuls quelques traits sont marqués, le lecteur doit suppléer au reste, y compris les paro- les. Le medium chaud par excellence est le ciné- ma, et encore plus le “cinérama'', qui nous en- veloppe de toutes parts. Le medium chaud ne fa- vorise pas la participa- tion, parce qu'il laisse peu de blancs, peu de place pour l'initiative. Le medium froid au contrai- re y pousse. Autres exem- ples de media chauds,
selon Mcluhan: l'alpha- bet phonétique, l'impri- mé, la radio, voire le base-ball. Media froids:
le manuscrit, le télépho- ne, la télévision.
Comme nous venons de le rappeler, le medium modifie nos perceptions Or, pour Mcluhan, nous pouvons distinguer deux types différents d'hom- mes, selon leur manière de percevoir la réalité: le type auriculaire ou oral et le type visuel. || va de soi qu'il ne s'agit pas de types'existant à l'état pur. Mais bien plutôt de formes de personnalité polarisées selon des ha- bitudes de vie. Comme le disent les mots eux-mé- mes, l'auriculaire ou oral se sert: principalement de sa voix et de son oreille pour communiquer; le vi- suel, de ses yeux. |l est notoire que le marin, ha- bitué à scruter l'horizon, développe une acuité vi- suelle bien plus grande que la moyenne ordinaire des humains. || est égale- ment bien connu que le sens de l'ouie est parti- culièrement raffiné chez l'aveugle. Cette spéciali- sation d'un organe se tra- duit ensuite par la prédo- minance d'une certaine catégorie d'images dans le langage, par une orien- tation particulière de l'es-
prit, bref par une struc- turation de la personna- lité, voire de la vie socia- le. Avant que l'homme n'invente l'écriture, la vie en société était structu- rée autour de l'oreille et de la parole, Les premiè- res civilisations sont de type oral, L'invention de l'écriture, de l'alphabet, et plus tard, de l'impri- merie, a eu pour résultat d'amener les hommes à se servir plus de leurs yeux. L'homme alphabé- tisé est un visuel. Bien plus, le progrès même du savoir, rendu possible par l'écriture et encore plus par l'invention de l'impri- merie en 1440, amène l'homme à prendre ses distances par rapport aux objets et à spécialiser de plus en plus son savoir. “L'homme de Gutenberg”, selon l'expression de Mc Luhan, ‘est un être seg- menté, fractionné, di- visé",
Par un étrange retour de l'histoire, les nouveaux moyens de communica- tions, issus de l'inven- tion de l'électricité et de l'électronique, ramènent l'Occidental du 20e siècle à un type de civilisation semblable, par plus d'un côté, aux civilisations pri- mitives, d'avant l'écritu- re. Ces civilisations étaient de type oral. Or le son est un moyen de communication envelop- pant, global, qui ne pri- vilégie aucun point de l'espace, mais qui favori- se une vie unitaire où les êtres humains forment un bloc, un ensemble, et se sentent même en com- munion avec la nature. L'écriture et, davantage encore, l'imprimerie, ont brisé cette belle harmo- nie. L'homme d'Occident a appris à lire, à écrire et à compter. || a pu ainsi conquérir l'univers, mais il a aussi hypertrophié sa vue, il s'est habitué à tout mesurer, fragmen- ter et compter, aussi bien les hommes que l'espace et le temps. Mais voici qu'à présent les moyens électroniques de commu- nication tendent à refaire l'unité perdue et produi- sent de nouvelles formes d'interdépendance humai- ne.
MINISTERE des TRANSPORTS CANADA SOUMISSIONS
SOUMISSIONS SCELLEES, transmises au Ministère des Trans- ports et marquées ‘Soumission pour Barrières et Clôture", Aéro- port de Winnipeg seront reçues jusqu'à 15 heures, heure en vi- gueur à Winnipeg le 6 février 1976, pour: Approvisionnement et mon- tage de barrières spéciales et clô- ture alliée à l'Aéroport Internatio- na! de Winnipeg, Winnipeg, Mani- toba
Les plans, devis, documents contractuels et autres renseigne- ments peuvent être obtenus au, bureau de l'Ofticier Régional des Approvisionnements, Ministère des Transporis sis au 301—391, rue York, Winnipeg, Manitoba, R3C 0P6, contre un dépôt d'un chè- que visé au montant de vingt cinq dollars ($25.00) à l'ordre du Rece- veur Général du Canada, Le Minis- tère ne s'engage pas à accepter la plus basse ou quelque autre des soumissions reçues
D.A. Lane dministrateur, Région Centrale Administration des Transports ériens du Canada
SOCIÉTÉ ET MOYENS DE COMMUNICATION
Grâce à l'électricité la Terre devient un village global. Malheureusement nous sommes mal prépa- rés à ce changement d'â- ge: ‘nous avançons à reculons dans le futur”, écrit McLuhan, Dans une large mesure le désarroi contemporain tient à cette inadaptation: nous vivons le conflit entre l'oeil et l'oreille, La meilleure il- lustration de ce drame nous est apportée par la télévision. La télévision est un medium froid, à cause de la pauvreté de ses images, C'est par un tour de force, accompli à notre insu, par la vertu même de l'entraïnement, que nous réussissons à percevoir la perspective ou la profondeur sur l'é- cran de télévision. Cette image est en effet très pauvre: elle ressemble à une bande de dessins animés et le télé-specta- teur doit suppléer lui- même à tout ce qui lui manque. C'est bien pour- quoi la télévision invite et force en quelque sorte à la participation. Nous parvenons difficilement à regarder une émission de télévision sans réagir. Spontanément nous som- mes portés à émettre des commentaires et nous a- vons en quelque sorte besoin d'avoir alors un ou plusieurs voisins pour échanger nos impres- sions. Or, tout le monde sait que la télévision est maintenant devenue par-
(suite, page 21)
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OUS DANSER? AIMEZ-VOUS DANSER? AIMEZ
1-ZIWIVÈHISNVA SNOA-ZIWIV èdISNVQ
‘DANSETHON”
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Participants, venez prendre vos formules de commanditaires * au guichet du C.C.F.M.
* à l'école Louis-Riel (Agnès Gousseau)
* au Secrétariat du Secondaire (C.S.B.) (Aline Cousineau) * au bureau de LES GAIS MANITOBAINS.
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Claude Wagner, avocat, député de Saint-Hyacinthe aux Commuñes, qui fut juge et ministre de la Justice au Québec, présentement candidat à la direction du Parti conservateur fédéral, était de passage à Winnipeg lundi de cette semaine, Me Wagner préconise la dé- centralisation par opposition à la centralisation de plus en plus accentuée que l'on connait sous le régime actuel dans les mains du gouvernement d'Ottawa, le rapprochement du gouvernement fédéral de tous les secteurs de la population. |! est en faveur de contrôles pour lutter contre l'inflation, mais il les veut souples quant à la durée de ce régime d'exception, retournant au Parlement après des périodes de temps pour rendre compte des progrès et solliciter, s’il le fallait, des pro- lcngements. || ne veut pas que toutes les décisions soient prises par Ottawa sans consultations effectives avec les provinces. Quant aux minorités à travers le pays, Me Wagner voudrait voir tous les membres de tous les groupes, quels qu'ils soient, et quel que soit leur niveau dans l'échelle sociale, devenir tous et cha- cun des citoyens à part entière. Me Wagner a toujours été un épris de Justice. Il en fait une priorité.
Samedi, le 31 janvier.
Au Gymnase du C.C.F.M. 13 heures.
12 heures.
#
OA-ZINIV éHISNVA SNOAZIWIV iHISNVG SNOAZINIV id?
.
LA LIBERTE, mercredi 14 janvier 1976 / *
(spectacles et arts)
DESSIN DU SOLEIL
Le soleil est si beau
En ce matin tranquille
Il dessine un tableau
De sa main si habile Tableau encadré
Dans le bas de ma fenêtre
1) —
Le 9e concours de poésie de la Sociéte du Bon Parler français
RÈGLEMENTS
Les participants ne devront soumettre qu'un
produits dans la revue annuelle de la Société
le premier prix sera dit en scène à notre 41e Soirée nationale de la Poésie canadienne et de la Langue française, Le jury pourra de plus, s'il
ger. En cas d'absence, les prix leur seront
Qui vient suggérer seul poème inédit en vers libres ou réguliers le juge à propos, décerner des mentions d'hon- lout un monde à connaître et qui ne dépasse pas trente vers. Îls pourront neur aux auteurs d'autres poèmes jugés dignes Un monde fragile s'inspirer du thème de leur choix. Le poème d'intérêt, Oui, sans doute devra être dactylographié à double interligne. Vais quand même facile 7) — Il n'y a pas d'âge limite pour participer à ce Pour qui écoute 2) — Le concours s'étendra du ter janvier au 15 mars concours et tous les poètes, professionnels où Dans le naturel 1976. amateurs, membres où non d'une association, En profondeur peuvent y participer à condition qu'ils soient Ce monde n'est pas mortel 3) — Le concours sera jugé par un jury constitué par d'expression française, mais résidant en perma- l'oujours il demeure la Société du Bon Parler français. Le jury déci- nence au Canada ou dans tous les Etats de la Si Je ne peux,voir dera s'il doit attribuer un seul premier prix à Nouvelle-Angleterre aux Etats-Unis, ainsi qu'en C'est que je ferme les yeux l'auteur d'un poème en vers réguliers ou en vers Louisiane, à la Guadeloupe, à la Martinique, Je ne sais recevoir libres, ou séparer le prix en deux s'il juge qu'il aux Iles Saint-Pierre-et-Miquelon et dans la Le mystérieux y a valeur égale entre deux poèmes de l'un ou République d'Haiti, Je vois une dentelle l'autre genre, ou du même genre. Le même rè- Menant à l'infini glement s'appliquera en ce qui concerne l'oeuvre 8) — Les envois devront parvenir à la Société du Bon Expliquée par le gel du 2e et du 3e lauréat. Parler français, 8405, boulevard Wilfrid-Pelletier, Et son génie Ville d'Anjou, Québec, H1K 1M3, au plus tard Le temps me manquera 4) — Le gagnant du concours recevra un prix de le 15 mars 1976 à minuit. Le timbre de la poste Pour tout entendre $250. de la Société du Bon Parler français fera foi de cette date et tout envoi fait ou reçu Ce dessin disparaîtra (Prix Emile-Nelligan), un diplôme d'honneur, passé cette date sera considéré comme nul. Sans que je puisse tout comprendre. une médaille de bronze doré gravée à son nom Chaque envoi reste la propriété de la Société LT A DDE ’ ainsi qu'un choix de volumes et il sera l'invité du Bon Parler français et ne sera pas retourné à Rachelle CHAPPELLAZ d'honneur à la die Soirée nationale annuelle son auteur. de la Poésie canadienne et de la Langue fran- çaise organisée par la Société du Bon Parler 9) — Le poème devra être signé d'un pseudonyme français et commémorant cette année le 53e et accompagné d'une enveloppe cachetée con- anniversaire de la fondation de la Société. tenant le nom véritable et l'adresse ainsi que l'âge de l'auteur reproduits sous le pseudonyme. 5) — Le participant se classant 2e recevra un prix de Cette enveloppe ne sera ouverte qu'après attri- $150. un diplôme d'honneur de la Société du bution des prix aux poèmes signés des pseudo- Bon Parler français ainsi qu'un choix de volu- nymes, afin de pouvoir en déterminer les au- mes. Le participant se classant 3e recevra un teurs. Le pseudonyme devra être reproduit j prix de $100., un diplôme d'honneur de la So- également sur l'enveloppe même, bien entendu, | ciété du Bon Parler français ainsi qu'un choix pour identification. de volumes. Ils seront également invités à la 4ie Soirée nationale annuelle de la Poésie ca- 10) — Les lauréats qui désireront venir recevoir leurs nadienne et de la Langue française. prix à Montréal lors de la soirée décrite plus haut j devront assumer les frais de voyage s'ils habi- f 6) — Les trois poèmes retenus par le jury seront re- tent en province, hors du Québec ou à l'étran- !
du Bon Parler français et celui ayant remporté
AU “CENT NONS”
envoyés par la poste.
L'ALLIANCE FRANCAISE
L'assemblée annuelle du CENT NONS aura lieu le dimanche 25 janvier en la salle du CENT NONS au Centre Culturel Franco-Manitobain. Les membres pré- sents procéderont à cette occasion au renouvellement quasi-total du conseil. Un goûter sera servi. Inscriptions à partir de
12h30. ©
N'ouvre la bouche que lorsque ce que tu vas dire est plus beau que le silence.
(Proverbe arabe)
LEE]
Ce que l’homme ici-bas appelle le génie, c'est le besoin d'aimer; hors de là tout est vain.
(Alfred de Musses5)
QUESTIONS? PROBLÈMES?
“L'Alliance Française du Manitoba annonce sa prochaine rencontre qui aura lieu le mercredi 21 janvier à 20h30 au University Women's Club, 54 Westgate. Le conférencier sera M. René Luquet, Attaché Culturel français à Winnipeg qui, avant sa venue au Manitoba, a été en poste en Amérique du sud et au Cambodge. Le sujet de sa conférence sera De l'Amérique du sud au Cambodge, et sera accompagné d'un document sonore. Le café sera servi. Tous les membres de l'Alliance et autres personnes intéressées sont cordialement invités."
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(Jours de France) Adressez-vous en français à Roger PERRIN
La loterie de la Rivière Rouge
Cette loterie est lancée par LES GAIS MANITOBAINS pour aider à promouvoir la troupe de danse canadienne-française du Manitoba. Les billets sont disponibles au guichet du C.C.F.M., des membres de LES GAIS MANITOBAINS et des scouts canadiens-français de la Province.
233-8972
* premier prix de
* deuxième prix de
*“ dix prix de
+ cinquante prix din scssssosonsscssrrsvonenes * un total de $3000 en prix
* Le tirage aura lieu le 22 février 197€
340 Provencher, Tél.:
Les scouts feront un “blitz' entre le 12 et le 31 janvier à travers la Province. Si vous achetez un billet, vous aidez aussi les scouts à s'autofinancer. Merci d'avance de votre collaboration.
* Billets. $1,00 chacun — Licence no. 002064
8 / LA LIBERTE, mercredi LA janvier 1976
Le nouveau spectacle de la compagnie Ice Capades sera présenté au public de Winnipeg du 28 janvier au 3 février à l'Aréna. L'ancienne championne du monde de patinage artistique Karen Magnussen sera encore une des attractions principales de ce spectacle, mais elle ne sera pas la seule. Melissa Militano et Johnny Johns, anciens champions des Etats-Unis de patinage par couple, feront en effet leurs débuts professionnels à cette occasion. De nombreux tableaux seront au pro- gramme de cette revue sur glace, en particulier “It's Christmas every day" avec un Père Noël sur patins en vedette. L'Australien David Sadleir, l'ancienne cham- pionne italienne Anna Galmarini, l'Américain Richard Ewell, et bien d'autres — dont des chimpanzés — seront également au programme de ce spectacle.
À
GERRY ET ZIZ AU COLLÈGE
Le Collège universitaire de Saint-Boniface vous offre une soirée intime avec Gerry et Ziz, jeudi le 15 janvier à 20 heures à la Salle Martial-Caron. L'entrée est gratuite. Bienvenue à tous.
À
ATTENTIONI! cette sernaine
ne manquez pas
la musique enregistrée de
et la SEMAINE PROCHAINE
qui remplacera Jean Cloutier
du 15 au 17 janvier
bauchaud
du 19 au 24 janvier
LE CLUB LAVÉRENDRYE
! 614, rue DesMeurons, Tél.: 233-8997
ATELIER DE THEATRE POUR LES JEUNES
Le Cercle Molière organise une série de 10 ateliers — cours en théâtre sous la direction du comédien — metteur en scène Jaque Rochon,
Ces ateliers, destinés aux jeunes de 13 à 15 ans, auront lieu tous les samedis de 11 : 00 à 12:30 à compter du 31 janvier et pendant 10 semaines consécutives.
Les frais d'inscription de $20,00 (pour toute la série) sont payables d'avance en s'inscrivant, ou encore le 31 janvier, lors de la première session.
On invite donc les jeunes à s'inscrire sans tarder pour avoir la chance de travailler avec Jaque Rochon. Aussi, nous soulignons que.le nombre de participants est limité,
Pour de plus amples renseignements et pour vous inscrire aux ateliers communiquez avec Louis Dubé au Cercle Molière, à 233-8972 poste 57.
Le CM vous aime.
(Communiqué)
LA VÉRITÉ
En ces jours-là, les hommes chercheront la mort, et ils ne la trouveront pas, ils désire- ront de mourir, et la mort fuira loin d'eux
(Ap. de Jean, ch. 9, v. 6)
DR RAY PICHÉ Dentiste 118, rue Horace St-Boniface, Man. R2H OV9 Téléphone: 233-7726
spectacles et arts
Le Festival Théâtre Jeunesse
Depuis six années consécutives déjà, le Cercle Molière organise un Festival de Théâtre pour les jeunes. Ce Festival offrait une première session de formation laquelle se tenait les 28, 29 et 30 novembre dernier, préparant ainsi les étudiants à la deuxième session qui elle consiste à la présentation des pièces de théâtre.
Cette deuxième tranche du Festival aura lieu la se- maine du 8 mars 1976, et cette année, il n'y aura pas de compétition, ceci pour permettre à de nouveaux groupes de participer, Cépendant, chaque production recevra des commentaires judicieux, ainsi qu'un souvenir rappelant leur participation au Festival,
Nous en profitons pour inviter au Festival, en plus des groupes venant des écoles, ceux qui auront voulu se former à l'extérieur de l'école, par exemple dans des comités culturels, centres culturels, etc, Nous espérons ainsi stimuler chez les jeunes la naissance de club de théâtre dans différentes régions de la province.
Nous invitons tous les groupes nouveaux ou anciens à communiquer avec Lorraine Adams ou René Beau- dry au Cercle Molière, au 233-8972, Ainsi, ils pourront avoir toutes les informations nécessaires pour partici- per au Festival,
De plus, cette année, chaque groupe participant au Festival recevra la visite d'une personne du Cercle Molière pour répondre aux questions ainsi que pour recueillir les informations techniques. Si cette année vous n'avez pas l'intention de participer, vous êtes invités à assister aux représentations.
us de
GRES. Robe du soir droite en crêpe rouge de Bucol avec effet de châle drapé sur l'épaule droite.
(Jours de France)
d ° ./ 1 — LA LIBERTÉ, mercredi 11 iunvior 1976
Enr —
Depuis un certain temps, on à dans l'élevage bovin bénéficié de la transplan- tation ovulaire pour la production plus rapide de sujets de race,
Chez une vache de grande valeur dont on désire une progéniture nombreuse et dans un temps record, il est possible par l'admi- nistration d'hormones de produire une super ovula- tion. Ces ovules fécon- dés devenus embryons sont alors déposés sur d'autres vaches porteuses pour assurer leur dévelop- pement et éventuellement produire un veau qui sera de la race et de la qualité du taureau employé pour la fécondation de l'ovule, et d'autre part, qui pos- sédera aussi les qualités
Orf
3405 :
Informations agricoles
Louis Molin
Louis Molin est l'animateur de l'émission Actuel agricole, qui passe sur les ondes de CKSB de 7h10 à 7h30 a.m., du lundi au
vendredi,
UNE NOUVELLE RÉUSSITE
de sa mère d'origine et non celles de la vache por- teuse, Cette dernière ne fait que nourrir le foetus pendant la gestation,
Une nouvelle réussite, pre- mière mondiale du genre, vient d'être obtenue, En effet, les vétérinaires d'a- griculture Canada affectés aux recherches sur la transplantation d'embry- ons chez les vaches, ont marqué une nouvelle éta- e dans le domaine de Céevers Il est désormais possible de déterminer le sexe des embryons de deux semaines prélevés de l'uté- rus de leur mère, On peut donc transplanter un em- bryon de sexe connu à une vache receveuse qui le portera jusqu'au vêlage. Cette réussite aura d'im-
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portantes répercussions sur l'usage futur des trans- plantations d'embryons peus augmenter le nom-
re de bovins génétique- ment supérieurs, On pour- ra ainsi choisir le sexe des futurs veaux,
La preuve de ce succès est la naissance d'une gé- nisse de 70 livres le jour de Noël à l'institut de re- cherche vétérinaire du ministère à Ottawa, Les chercheurs en connais- saient le sexe quatorze jours après sa conception, le 20 mars 1975.
Les transplantations d'em- bryons permettent la mul- tiplication rapide des meil- leures races bovines, Au lieu de laisser une vache de race porter un veau,
L'Office de rédaction française
Rédaction, revision de textes, préparation de textes publicitaires version de l'anglais au français, Sous le signe de l'elégance
247-5522
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ou occasionnellement des jumeaux, on transplante plusieurs de ses ovules fertilisés chez d'autres va- ches qui serviront de rece- veuses, On administre d'abord à une vache de race, une hormone qui la fera super ovuler, Elle pourra ainsi produire jus- qu'à trente ovules contre un ou deux dans des con- ditions normales et la plu- part d'entre eux pourront être fécondés par insé- mination artificielle avec la semence d'un taureau de race,
Dans une entreprise com- merciale, les oeufs fécon- dés sont généralement transplantés cinq à six jours après l'insémination à des vaches receveuses dont le cycle oestral con-
corde avec celui de la mère naturelle, La valeur des vaches receveuses n'a au- cune importance car le matériel génétique de l'em- bryon n'est nullement af- fecté par le milieu utérin où se complète la gesta- tion, Ordinairement, la moitié des veaux serait mâle or les vaches sont beaucoup plus en deman- de dans les fermes laitiè- res,
La technique découverte par l'équipe de vétérinai- res d'agriculture Canada permettra désormais de faire naître soit des veaux mâles ou femelles. Il s'agit d'une première mondiale. Il faut que l'embryon soit soumis à une biopsie, ce qui permet après une ana- lyse chromosomique de
l'échantillon d'en connaf- tre le sexe, Le seul autre rapport publié sur le sexa- ge des embryons provient de Cambridge, Angleter- re, et porte sur les lapins. Les expériences ont porté jusqu'à maintenant sur 22 embryons, 10 mâles et 12 femelles. dont 10 ont re- pris leur développement une fois sexés et transplan- tés. Cette technique spé- cialisée n'est valable que pour les transplantations d'embryons. L'avantage dans ce cas, est justement de choisir le sexe du veau lorsque plusieurs em- bryons sont disponibles, Il semble pour l'instant peu pratique de retirer de fa- çon temporaire, un em- bryon de sa mère naturelle uniquement pour le sexer.
LA REVUE DES MARCHES A TORONTO
Les prix des boeufs en- graissés de classe À étaient en baisse déclinant de trois dollars et plus du cent li- vres.
Les taures de classe A étaient en demande et leurs prix sont demeurés soutenus, ayant même montés d'un dollar à cer- tains moments. Les prix des vaches de catégorie D-1-2 étaient un dollar plus cher que la semaine précédente, tandis que ceux des vaches de caté- gorie D-4 montaient de 4 dollars du cent livres. Les prix des taureaux sont aussi demeurés fermes en- registrant des hausses de 2 dollars du cent livres.
Les animaux pour l'en- graissement étaient peu nombreux sur le marché et leurs prix étaient en baisse. Les veaux de choix et de boucherie étaient peu nombreux sur le mar- ché et leurs prix ont mon- té légèrement, Les agneaux et les moutons étaient aus- si peu nombreux et leurs
prix ont augmenté forte- ment. Les prix des porcs variaient de 67550 à 70$85 clôturant jeudi à 67575.
LES PRIX CLOTURAIENT
Boeufs, cat, À 1-2 43$ à 45$, ventes à 47580:
Taures, cat. À 1-2, 39$ à 42$, ventes à 42590;
Vaches, cat, D 1-2 24$ à 26$, ventes à 28$:
Taureaux bons, 27$ à 29$ plusieurs ventes à 32$50:;.
A WINNIPEG CETTE SEMAINE
Les prix des animaux de boucherie fluctuaient for- tement. À l'ouverture, les prix des boeufs fléchis- saient sous les pressions du marché, vers le milieu de la semaine ils devaient regagner ces pertes pour ensuite clôturer 2 dollars en baisse. Les taures étaient moins en demande et leurs prix clôturaient 50 cents plus bas. En rai- son de leur petit nombre et de la demande, les
prix des taureaux augmen- taient de près d'un dollar cinquante du cent livres. Les prix des veaux lourds de boucherie montaient fortement enregistrant des hausses de 3 à 7$ du cent livres. Le bétail pour l'en- graissement et l'élevage était peu nombreux et les prix sont demeurés sta- tionnaires. Les agneaux et moutons ont été trop peu nombreux pour établir leurs prix. Les prix des porcs variaient de 66$24 à 70563 prix de clôture vendredi.
REÇU CETTE SEMAINE
5,750 animaux de bouche- rie comparativement à 6,- 000 l'an dernier. 450 veaux comparé à 870 l'année précédente, 11,450 porcs contre 16,500 et 100 mou- tons et agneaux contre 150 l'année passée,
400 animaux de bouche- rie ont été exportés pen- dant la semaine. Les ani- maux pour l'engraisse- ment et l'élevage ont été répartis comme suit: 170 au Manitoba, 785 en On- tario.
LES CONTRATS À TERME À LA BOURSE DE CHICAGO
Flancs de porcs en août 1976: 68$70 Porcs sur pied en août 1976: 42$50 Boeufs sur pied en août 1976: 41$10
Place La Vérendrye
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A — DE LA RADIO ET DE LA TÉLÉVISION
SEMAINE DU 17 AU 23 JANVIER
LA SAGOUINE (voir p. 6)
UN TOIT A TOI
Si tu es résident canadien âgé d'au moins 18 ans et que tu n'es pas déjà propriétaire d'une maison, tu es éligible au
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LA BROQUERIE * SAINT-ADOLPHE
LA SALLE * SAINTE-AGATHE SAINT-LAURENT * SAINTE-ANNE LAURIER AUBIGNY LETELLIER * SAINT-BONIFACE
* LORETTE CARITAS
* LOURDES * SAINT-CLAUDE
* SAINT-MALO * ÉEIE OTTERBURNE SAINT-FRANCOIS
* PARC WINDSOR SAINTE-GENEVIEVE
* SAINT-PIERRE SAINT-GEORGES
* PRECIEUX-SANG HAYWOOD RICHER ILE-DES-CHENES SAINTE-ROSE-DU-LAC SAINT-JEAN-BAPTISTE SOUTH JUNCTION SAINT-JOSEPH
SAINT-LABRE
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ee — 4##R 8
€ CBWFT VOUS INVITE.
Ce mois-ci, CBWFT produira deux émissions de variétés qui seront diffusées en mars. Ces émissions seront réali- sées devant un public par Don D. Williams (Le pinceau enchanteur).
Si vous voulez assister aux enregistrements, vous n’avez qu’à vous procurer un laissez-passer (gratuit) aux endroits suivants:
Entreprise générale d'électricité
Fontaine & Compagnie
165, boulevard Provencher, St-Boniface Téléphone : 233-7425
Au service de la communauté manitobaine depuis 1885 Avoir consolidé: $665 millions
Débentures — 5 ans
Minimum de $500
10)"
Versement semi-annuel d'intérêt dd 529
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Versement annuel d'intérêt
CENTRE CULTUREL FRANCO-MANITOBAIN, 340, boul. Provencher, Saint-Boniface.
CKSB, 607, rue Langevin, Saint-Boniface.
CBWEFT, 541, avenue du Portage, Winnipeg.
Les enregistrements auront lieu en la salle Pauline Boutal du Centre Culturel.
En = Le jeudi 29 janvier: ‘‘MENDIANTS ET ORGUEILLEUX"’’
Revue musicale avec Gérald Paquin, Ziz, Suzanne Jeanson et Normand Lemoing et quatre danseurs du Royal Winni- peg Ballet Direction musicale: Dave Shaw. Enregistrement: 20h00. Le public devra être en place à 19h45.
Le samedi 31 janvier: ‘LES GENS DE LA RUE”
avec Suzanne Jeanson, Monique Fillion, Gérald Paquin, Ziz, Louis Dubé et quatre danseurs du Royal Winnipeg Ballet. Direction musicale: Mitch Parks.
Enregistrement: 20h00. Le public devra être en place à
19h45. = 5
( RÉPRES NRC Re |
IL Y À UN NOMBRE LIMITE DE LAISSEZ-PASSER POUR CHAQUE ENREGISTREMENT. PROCUREZ- VOUS LES VOTRES DES AUJOURD'HUI.
Winnipeg: 286, rue Smith Au téléphone, Maurice Préijet : (204) 942-5515
Appels interurbains acceptés à frais virés.
Membre de la Canada Deposit Insurance Corporation.
Coup d'oeil CKSB
Jean Deschamps, lecteur à l'émission Pensées de la nuit, anime aussi Dialogue, une émission religieuse le dimanche à
midi dix.
PENSEES DE LA NUIT
Nous vivons dans une société qui nous entraîne à vivre à un pas frénétique et fiévreux. Nous le savons, du moins à un certain niveau de notre cons- cience. Nous ressentons le besoin de temps d’arrêt, de tranquilité. Cer- tains guru, plus perspicaces (et peut-être plus entreprenants), s’en sont aperçu depuis longtemps, et nous offrent des méthodes de relaxation et de détente qui répondent à ce besoin.
La popularité de toutes ces méthodes est elle qu’elle attire des adeptes de toutes les classes de la société et rares sont ceux qui n’en ont pas eu l’envie à un moment ou l’autre. Si vous êtes de ceux-là et que vous n’avez pas en- core osé faire le saut dans le monde plutôt ésotérique des yogi, nous vous suggérons quelque chose d’un peu moins exotique, mais de l’avis de cer- tains, tout aussi efficace.
Chaque soir à minuit, nous vous offrons une courte émission intitulée Pensées de Ia nuit. Jean Deschamps fait lecture d’un texte tiré de la litté- rature philosophique ou religieuse, tantôt classique, tantôt moderne. Un petit cinq minutes de réflexion tranquille accompagnée d’une musique du même ton. C'est peut-être tout ce qu’il faut pour chasser les préoccupa- tions quotidiennes et calmer les nerfs. Non pas que nous voulions faire concurrence aux somnifères. . .
Du 17 janvier au 23, les textes seront tirés de l’oeuvre du philosophe latin, Sénèque. Les pensées sont titrées comme suit: L'opinion de la foule’’; “Heureux qui s'accorde avec sa nature”; ‘La vie est longue quand on sait en user””’; ‘“‘“Seulement les sages vivent’’; ‘*La rigueur de la mort est adoucie par son universelle égalité”; ‘Moyens pour calmer la colère”; “Ne tirer aucune joie que de soi-même’.
Si donc vous êtes de ceux qui se retirent vers la minuit, vous pouvez profi- ter de ces cinq minutes de méditation qui vous détendront et contribueront peut-être à peupler vos rêves de fantômes sympathiques.
NOCTAMBULES
On chante les joies d’hier et celles de demain. Le passé et le futur sont les temps de la chanson. Mais profite-t-on, entretemps, du présent? Le chan- te-t-on assez? Après tout, c’est ce que nous avons de plus vrai: beaucoup plus réel que l'avenir et la somme totale de nos hiers. E aujourd hui, c’est le thème qu’a choisi Daniel Poulin pour son émission du 17 janvier. On passera de Charlebois à Ferland, à Renée Claude, pour finir avec: Le temps de vivre’’ de Georges Moustaki et ‘* Aime la vie comme elle vient
de Nicoletta. Sans doute que le titre de la dernière chanson nous laisse la pensée la plus appropriée à toute méditation Sur L aujourd hui. — vous donnons donc rendez-vous à Noctambules, ce samedi soir, à 23h.
GENS DE MON PAYS
Dimanche à 17h20, on pourra faire connaissance avec un membre d’une famille bien connue de la région d'Ottawa. Il s’agit du juge Jean-Pierre Baulne. Sa famille s’est illustrée dans les domaines du théâtre, de la diplo- matie et de la magistrature. Pour sa part, Jean-Pierre Beaulne a été comé- dien et avocat avant d’accéder à la magistrature. Il nous racontera des anecdotes des quelques années qu’il a passées dans l’armée canadienne et de ses expériences durant la guerre de Corée.
VOIX ET RYTHMES DU PAYS
Chaque samedi à 18h, l'émission Voix et rythmes du pays nous donne l’occasion d’entendre de jeunes chanteurs venant de différentes parties du pays. L'émission de cette semaine a été enregistrée à la salle Lafontai- ne à Chicoutimi. Trois auteurs-compositeurs et un interprète se partage- ront l’antenne. Marie Frenette, Bruno Simard et Carmen Simard nous feront entendre leurs propres compositions et Claude Tremblay nous in- terprétera des chansons de son répertoire. Ceux qui veulent suivre les courants de la chanson canadienne et connaître la direction que prennent les jeunes chanteurs, trouveront à Voix et rythmes du pays un bon échan- tillonnage de ce qui se fait dans la chanson au niveau amateur, principa- lement dans les diverses régions du Québec, mais aussi, de temps à autre, dans les centres francophones de Moncton à Vancouver.
A NE PAS MANQUER
M. Jean-Luc Pépin, Président de la commission anti-inflation, sera notre invité le vendredi 23 janvier. Il s’entretiendra avec les journalistes de l'équipe d’'Exprès et ceux de CHFA—Edmonton et CFNS—Regina, au cours d’une émission d’une heure. Nous vous donnerons plus de détails dans notre Coup d'oeil de la semaine prochaine.
VEUILLEZ NOTER LES CHANGEMENTS SUIVANTS A NOTRE HORAIRE:
lundi à 21h30: Les jeunes artistes
mercredi à 21h30: La feuillaison vendredi à 21h30: Connaissance d’aujourd’hui dimanche à 22h30: Orchestre de chambre de Québec.
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RTE
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12 / LA LIBE
Pour la réhabilitation des handicapés
SOYEZ GÉNÉREUX AU FONDS DE RÉHABILITATION
EMISSION 1
jeudi 15 janvier a 19h00 le jeudi 15 janvi (La Marche des Dix Sous
DE LA CHANSON AVEC : MONIQUE FILLION du Manitoba) - Souscrivez | DE LA DANSE AVEC : YANNICK LEGRAND La campagne dans votre localité | se tiendra bientôt | DES COMMENTAIRES SUR : L'HOMME D'AUJOURD'HUI COURS ABRÉGEÉ À L’INTENTION
DES MARCHANDS D’INSECTICIDES
Toute personne qui vend des insecticides destinés à l’agricul- ture au Manitoba doit obtenir un permis en vertu du Pesticides Control Act of Manitoba.
DE LA MODE! !
Pour obtenir un tel permis pour l’année 1976, il est obligatoire de s’inscrire à un cours d’une journée, et cela touche:
DU ROCK AVEC : MARC LALONDE
EMISSION 2
le jeudi 22 janvier à 19h00
a) Les commerçants qui vendent nouvellement de tels insecticides;
b) Les commerçants qui vendaient des insecticides en 1975 mais sous licence provisoire d’une année:
A Dauphin — Lundi, le 19 janvier 1976 A la salle Elks, Parkway Lanes Rue principale (sud)
A Brandon — Lundi, le 2 février 1976 Au centre Agricultural Extension 1129, avenue Queens
A Winnipeg — Lundi, le 16 février 1976 A l’auditorium de l’édifice Norquay Angle des rues York et Kennedy
DE LA CHANSON AVEC : MADELEINE LEPINE GISELE FREDETTE
Le permis de vente d’insecticides pour l’année 1976 est valide à compter du ler avril 1976.
Les cours, qui seront donnés de 8:30 a.m. à 4-90 p-m. touche- ront tous les aspects du contrôle des insectes. la texicologie des insecticides, les précautions à prendre dans l'usage des insecticides et les règlements régissant leur utilisation. Les commerçants qui Ont suivi ces cours en 1972, 1973, 1974 et 1975 sont bienvenus à revenir participer à ce cours cette année.
UNE MISE EN SCENE DE DAVID PELOQUIN: ” MORONS EN PISSENLITS ‘
DU SPORT ! : LE TIR A L'ARC : Pour plus de renseignements, communiquez avec le bureau du ministère provincial de l’Agriculture le plus près de chez vous ou écrivez au ministère de l’Agriculture du Manitoba, section DE LA MUSIQUE SYMPHONIQUE : *MOZART" de l’entomologie, 911, édifice Norquay, Winnipeg, Manitoba.
Au téléphone: 946-7801.
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE DU MANITOBA
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La Sagouine à la télévision
Qui mieux que sa créatrice Antonine Maillet pourrait nous décrire la Sagouine? Elle l'a fait avec humour quand elle a accor- dé une interview à Robert Sené- chal de L'Evangéline à Moncton: «La Sagouine, nous dit Antonine Maillet, c'est, dans un sens, une femme comme tout le monde, dans la mesure où tout le mon- de a des problèmes (des dra- mes intérieurs, des angoisses), pense et sent. Devant la mort, elle est prise de panique, elle aussi; elle a peur et elle a mal au ventre: «Pis, j'vas aller voir le docteur.»
«A quoi pense-t-elle? Elle pen- se au ciel: elle pense à l'enfer et ça la tracasse. Devant l'injus- tice, elle aussi réagit. À sa fa- con parce qu'elle est d'en bas de la clôture. Au fond /a Sa- gouine, c'est une laveuse de planchers. Mais elle a les mé- mes problèmes que nous, qui sommes les gens d'en haut de la clôture et qui la regardons
Sous-titre
La jeunesse
Nouël
La boune année La loterie
Les prêtres
La lune
Les bancs d'église La guerre L'enterrement
Le bon Djeu est bon Les cartes
Le printemps
La rusurrection
Le recensement
La mort
laver ses planchers. Mais elle, elle les voit de son point de vue.
«Et quel est son point de vue? C'est le point de vue de la fem- me qui est à quatre pattes; c'est le point de vue de la fem- me qui lave par terre. Ça peut avoir un angle différent de voir le monde, de voir l'absurde, de voir n'importe quoi, même les joies de l'existence si on les regarde du plancher.
«Et surtout qu'est-ce qu'eile voit? Son piancher, il est bril- lant parce qu'elle le lave et qu'i: reflète le monde. En somme, comme image, elle voit le mon- de dans son seau, et qu'est-ce qu'il y a dans son seau? De la crasse. Pas sa crasse. La cras- se des autres. En fin de comp- te, /a Sagouine, elle ramasse la crasse des autres. Symbolique- ment, Ça revient à ça et c'est ce qu'elle voit qu'elle raconte.»
Rappelons que La Sagouine, réalisée par Jean-Paul Fugère et interprétée par l'unique Viola Léger, créatrice du rôle à la scène, débutera à la télévision
LA SAGOUINE (le jeudi à 22 heures)
Diffusion
15 janvier 22 janvier 29 janvier 5 février 12 février 19 février 26 février 4 mars
1i mars 18 mars 25 mars
1 avril
8 avril
15 avril
22 avril
de Radio-Canada le jeudi 8 jan- vier à 22 heures. Viola Léger in- terprétera donc à la suite les 16 monologues originaux d'An- tonine Maillet. L'auteur: Antonine Maillet
L'auteur de La Sagouine est une Acadienne «pure laine» Née à Bouctouche au Nouveaur- Brunswick, Antonine Maillet a fait ses études au collège No- tre-Dame d'Acadie, à l'Univer- sité de Moncton où elle a obte- nu sa maîtrise avec une thèse sur Gabrielle Roy: à l'Universi- té de Montréal pour la licence ès iettres et, enfin, à l'Univer- sité Laval à Québec où elle est devenue docteur ès lettres en soutenant une thèse intitulée Rabelais et la tradition populai- re en Acadie
Antonire Maillet a fait ses débuts comme professeur, d'a- bord au collège des Jésuites à Québec et enfin à l'Université Laval. C'est en 1958 qu'elle se fait connaître comme écrivain en publiant un roman intitulé Pointe-aux-Coques Deux ans plus tard, elle se lance dans l'écriture théâtrale avec Bulles de savon, qui remporte le prix de la meilleure oeuvre pour en- fants au Festival de Vancouver La même année, Antonine Mail- let obtient le prix du Conseil des Arts du Canada avec une
Antonine Mäaillet
pièce inédite intitulée les Jeux
d'enfants sont faits. En 1962, Antonine Maillet publie un au- tre roman intitulé On a mange la dune et, l'année suivante, elle s'installe à Paris pour un an. Non pas en simple touriste
mais pour faire de la recher- che sur Rabelais et son oeur- vre.
En 1968, Antonine Maillet é- crit /es Crasseux et elle retour- ne en France poursuivre ses re- cherches sur Rabelais. C'est en 1971, qu'elle publie 16 mono- logues qui ont pour titre La Sa- gouine. Lancés en juillet, les monologues sont diffusés au ré seau français de radio de jan- vier à mai 72 et ils sont joués 20 fois à Moncton, en août. Le succès foudroyant remporté au Nouveau-Brunswick se maintient au Québec, à Montréal et en province et traverse même l'A- tlantique. Depuis lors, même si Antonine Maillet a publié d'au- tres oeuvres tout aussi valables. comme Mariaagélas qui lui a valu trois prix, le grand public l'identifie surtout comme l'au- teur de La Sagouine.
SAMEDI
17 janvier
DIMANCHE
18 janvier
9:00 SESAME 9:30 LES CONTES DE LA RIVE 9:45 L'EVANGILE EN PA- PIER 10:00 LE JOUR DU SEIGNEUR 11:00 SON ET IMAGES 11:30 CINE MAGAZINE 12:00 SEMAINE VERTE 13:00 SUPER BOWL
*‘*Cowboys de Dallas
vs Steelers de Pittsburg SEMAINE VERTE
9:15 LES ORALIENS 9:30 100 TOURS DE CEN- TOUR 9:45 EN MOUVEMENT 10:00 DU SOLEIL À 5 CENTS 10:15 AU JARDIN DE PIER- ROT 10:30 CONSEIL EXPRÈSS 11:00 RECETTES DE JULIET- TE : 11:30 NOELLE AUX QUATRE VENTS
LS LE DORE
SUR
LA
15:00
9:00 SESAME 16:00 D'HIER A DEMAIN sé aeÉnlobbs 0€ ve: SEMAINE 9:30 ROQUET BELLES O- es SECOND REGARD pnéob REILLES 18:00 LA QUESTION 12:30 LES COQUELUCHES 10:00 VERS L'AVENTURE 18:30 LE TELEJOURNAL À SCT RER À 10:30 FIFI! BRINDACIER 18:40 NOUVELLES DU SPORT 13-35 FEMME D'AUJOUR- 11:00 GASPARD ET LES FAN- | 18-50 CHRONIQUE DE ERA TOMES FRANCE
14:30 CINEMA ‘‘L'ARABIE SEOUDITE D'HIER ET D'AUJOUR- D'HUI'', documentaire 16:00 BOBINO
16:30 FANFRELUCHE
17:00 COSMOS 1999
18:00 CE SOIR
:30 CE SOIR AU TOBA 19:00 QUELLE FAMILLE :30 JO, MAGAZINE OLYM- PIQUE 00 Y A PAS DE PRO- BLEME AVEC LE TEMPS
19:00 LA PETITE PATRIE
19h30 LES BEAUX DIMANCHES Monsieur B — Tel que nous étions. Jacques Boulanger reçoit Suzanne Stevens, Direction musicale: Roger Jou- ebrt. Réal: Normand Mathon.
20h20 LES BEAUX DIMANCHES La Belle Hélène. Opéra boufle en trois actes de Jacques Often- bach, adapté et mis en scène par Paui Buissonneau. -Distribution: Colette Boky, soprano (Hélène), Pierre Duval, ténor (Paris), Clau- de Corbeil, basse-bouffe (Cal- chas), Claude Létourneau, bary- ton (Ménéias}, Napoléon Bisson, baryton (Agamemnon), Mona Kel- 7, Lucille Dansereau, Nicole Pi- card et Louise Charbonneau, s0- pranos; Benoit Marleau, baryton: Jean Fugère et André Lortie, té- nors; Lorraine Richard, mime. Chef des choeurs: René Lacour- se. Orch. symphonique de Mont- réal, dir. Pierre Hétu. ÆAéal.: Pierre Morin.
21h50 LES BEAUX DIMANCHES Paul Gauguin. La vie extraordi-
11:30 GENIES EN HERBE CBWFT 12:00 HEROS DU SAMEDI 13:00 SPORTHEQUE 14:00 FEMME D'AUJOUR- D'HUI 15:00 TECHNO FLASH 15:30 CINEMA JEUNESSE 17:00 BAGATELLE 18:00 DECLIC 18:30 TELEJOURNAL 2 18:40 NOUVELLES DU SPORT semaine du | :::0 pourvue reneraLe 19:00 LA SOIREE DU HOCKEY Kings de Los Angeles
MANI-
17 janvier
vs les Canadiens de
30
Montréal naire, tragique de Paul Gauguin, qui rappelie celle de Van Gogh, } 21:00 TELE-SELECTION au 21:30 LISE LIB son éphémère compagnon de de- Fe . chirement, dont le destin, pareil REMORDS Drame 22:30 TELEJOURNAL NATIO- au sien, était d'enfanter de la NAL beauté en s'autodétruisant. avec Susan Hayward et
22h50 TELEJOURNAL 23h05 SPORIS-DIMANCHE
23:20 CINE-CLUB Le Désert rouge. Drame psycho- logique réalisé par Michelange- lo Antonioni, avec Monica Vitti, Richard Harris et Cario Chionet- ti. La jeune femme d'un ingé- nieur souffre de névrose à la suite d'un accident où elle a failli perdre la vie. Elle songe à se distraire de ses angoisses en
23 janvier James Stacey
TELEJOURNAL NATIO- NAL 22:50 NOUVELLES PROVIN- CIALES ET SPORT
JALNA avec Kate Reid
22:45 NOUVELLES DU SPORT à 23:00 CINEMA
1976 Piège à San Francisco. Drame
policier réalisé par Josef Leytes. avec Jack Lord, Jack Weston, Charles Drake et Joseph Wise- man. Après l'assassinat de plu- sieurs marins dans le port de San Francisco, la police soup- çonne un lien possible entre ces
LR crimes et une circulation crois- gérant un commerce sans savoir et Paui Harding (7e de sante d'argent contrefait. Arrive exactement ce qu'elle y vendra. 13) LEA R > alors sur les lieux un homme Un ami de son mari s'intéresse avec dans ses bagages une arme a elle et elle se réfugie chez 24: —" perfectionnnée: il s'installe dans lui un jour où son fils lui a joué -00 JOSEPH BALSAMO un hôtel borgne de !a ville. A- la comédie d'une maladie simu- avec Jean Marais et 3% SF verti de sa réputation de bon lée. Leur liaison se termine par tireur. le chef d'un gang local le départ de Cerrado sans avoir Louise se Di “É lui offre de le prendre à son apaisé l'inquiétude permanente Marleau. (der
service (USA). lée (Fr.-it. 64).
nière)
MARDI MERCREDI JEUDI 20 janvier 21 janvier 22 janvier
| 9:15 PEPINOT 9:30 LES 100 TOURS DE
VENDREDI
23 janvier
LES ORALIENS
100 TOURS DE CEN- TOUR
EN MOUVEMENT
LES CHIBOUKIS MINUTE MOUMOUTE CONSEIL EXPRESS RECETTES DE JULIET- TE
LA MANGEAILLE
‘Les pommes de ter- re”
MON AMI BEN
:30 LES COQUELUCHES :30 LE TELEJOURNAL
:35 FEMME D'AUJOUR- D'HUI
:30 CINEMA
‘UN FILS UNIQUE’. Drame
BCBINO
LE GRENIER DANIEL BOONE CE SOIR
CE SOIR AU TOBA
SOIREE DU HOCKEY ‘Match des Etoiles'" MANITOBA ‘76 AFFAI- RES PUBLIQUES REA- LISEES A WINNIPEG SYNTHESE TELEJOURNAL NATIO- NAL
NOUVELLES PROVIN- CIALES ET SPORTS
MANI-
:00 RENCONTRES
JEAN GUITTON (2e)
:30 PROPOS ET CONFI-
DENCES ‘“Paul Dupuis'’ (4e)
24h00 À LA RECHERCHE DU NIL
3e de 6: -Les Fontaines secrètes. Au grand dépit de Burton, c'est Speke que la Société Royale de géographie envoie en Afrique pour vérifier ses théories au sujet du lac Victoria.
9:15 LES ORALIENS 9:30 100 TOURS DE CEN-
TOUR
:45 EN MOUVEMENT :09 YOU HOU :15 MINUTE :30 CONSEIL EXPRESS
:00 RECETTES DE JULIET-
MOUMOUTE
TE
:30 RINALDO RINALDINI :00 FRANCIS CHEZ LES
FAUVES
:30 LES COQUELUCHES :30 LE TELESOURNAL :35 FEMME D'AUJOUR-
D'HUI
:30 CINEMA
‘UNE BiONDE COM- ME CA''. Comédie BOBINO
LA FRICASSE
UN MONDE EN SURSIS CE SOIR
CE SOIR AU MANITOBA DESTINATION MONDE CONSOMMATEURS AVERTIS
LA P'TITE SEMAINE VEDETTES EN DIRECT ‘‘Jean-Pierte RUE DES PIGNONS
LE 60 LA FLEUR AUX DENTS
SOLITUDE D‘UN CHAN- TEUR DE FOND Montand '”
Bérubé"
‘‘Yves
:30 TELEJOURNAL :45 NOUVEiLES
PROVIN- CIALES ET SPORTS
:00 CINEMA CANADIEN
Sept fois. (par jour). Comédie réalisée par Denis Héroux, avec Jean Coutu, Rosanna Schiaffino et Dalle Friedland. Un architec- te canadien installé en Israël, souffre d'une propension à sé- duire sur-le-champ toute jeune fille qui l'attire. 11 se confie à une femme psychiatre dont la thérapie semble lui apporter un certain soulagement (Can.-isr. 71).
:50 NOUVELLES
9:15 LES ORALIENS 9:30 LES
100 TOURS DE CENTOUR
:45 EN MOUVEMENT
:00 LA BOITE A LETTRES :15 MINUTE MOUMOUTE :30 CONSEIL EXPRESS :00 RECETTES DE JULIET-
TE
:30 CHEZ PAULINE
:00 SKIPPY
:30 LES COQUELUCHES :30 LE TELEJOURNAL
:35 FEMME D'AUJOUR-
D'HUI
:30 CINEMA
‘LE GENTLEMAN D'EPSOM''. Comédie avec Jean Gabin et Louis de Funès
00 BOBINO
30 LE GUTENBERG
:00 LASSIE
30 LE MONDE EN Li- BERTE
:00 CE SOIR :30 CE SOIR AU MANI-
TOBA
:00 DIMENSION J
Magazine jeunesse réa- lisé à Winnipeg TRAVAIL A LA CHAINE GRANDS FILMS
‘LA BANDE A BON- NOT''. Drame policier avec Jacques Brel, An- nie Girardot et Bruno Cremer
TELEJOURNAL NATIO- NAL
PROVIN- CIALES ET SPORTS
:00 CINEMA
Ramenez-le mort ou vif. Drame policier réalisé par Charles Mar- tin, avec Raymond St-Jacques. Kevin McCarthy, Dana Wynter et John Russel. Pour prix de sa complicité, un homme exige d'un évadé de prison qu'il assassine sa femme. fl rate son coup. mais il revient sur les lieux et convainc l'épouse du danger qui ia menace (USA 68).
CENTOUR
:45 EN MOUVEMENT
:00 CLAK
:15 AU JARDIN DE PIER- ROT
:30 REPORTERS DE L'’A- VENTURE"
:00 RECETTES DE JULIET- TE
:30 LES ANIMAUX CHEZ EUX
:00 MINI FEE
:30 LES COQUELUCHES
:30 TELEJOURNAL
:35 EMISSION SCOLAIRE ‘TINTIN ET LE TEM- PLE DU SOLEIL‘”
:05 FEMME D'AUJOUR- D'HUI
:00 BOBINO
:30 LA RIBOULDINGUE
:00 DAKTARI
:00 CE SOIR
:30 CE SOIR AU TOBA
:00 PIERRAFEU
:30 MARCUS WELBY
MANI-
:30 HORS SERIE
‘‘’SPLENDEURS ET MISERES DES COURTI- SANES'” Bal- zac (1ère de 9)
:30 SCIENCE REALITE
:00 DOSSIERS ‘*BELFAST'"
:30 TELEJOURNAL NATIO- NAL
:50 NOUVELLES PROVIN- CIALES ET SPORTS
:00 CINEMA
d'après
Rivalites. Mélodrame réalisé par avec Susan
Edward Dmytryk, Hayward, Michael Bette Davis. Une
Connors
à San Francisco.
confiée (USA 64].
adolescente de quinze ans est arrêtée pour avoir tué l'amant de sa mère. Averti du fait, son père accourt Il se rappelle son mariage orageux avec l'hé- ritière et ie divorce qui a suivi de peu la naissance de leur fil- le. Sa belle-mère avait joué un rôle important dans la ruine de ce mariage. Et maintenant elle exige que l'adolescente lui soit
et
f RTE, mercredi 14 janvier 1976
À !
14 / LA LIBE
Un honneur qui rejaillit sur notre paroisse — Nous venons d'apprendre que le Colonel Alphonse Beau- pré d'Ottawa, 52 ans, avo- cat et juge en chef dans les Forces Armées Canadien- nes, fils de M. Joseph Beaupré et de feue Marie- Louise Morin, de cette paroisse, vient d'être nom- mé Conseiller de la Reine pour la vie, par le minis- tère de la justice, C'est le seul Canadien Français sur huit qui fut choisi,
M. Alphonse Beaupré, natif de La Broquerie, de- vint orphelin de mère à l'âge de 10 ans. Il fit ses études à l'école paroissiale jusqu'à la onzième année, mais ce jeune rêvait plus grand, et comme ses pa- rents (car son père après quelques années s'était re- marié à une femme qui fut vraiment une seconde mère pour ses enfants et les encouragea dans leur désir de s'instruire) ne pouvañt, comme la plu- part des gens de l'époque, lui fournir l'argent néces- saire à ses fins, il sut se débrouiller seul, et s'enga- gea dans l'armée où il sui- vit un cours d'avocat, Rien ne pouvait l'arrêter dans sen désir de réussir, et voilà où son courage et sa persévérance l'ont
Après un si long silence, l'on croirait qu'après la grève postale, la corres- pondance a, elle aussi, fait la grève, Mais tel n'est pas le cas — le con- traire trop de travail pour trouver le temps d'écrire. — Vaut mieux tard que jamais.
Durant leurs vacances, en septembre, M. et Mme Antonio Desrosiers se ren- daient en Saskatchewan où, à Grayson, ils ont assisté au 50e anniversaire de mariage du frère de M. Desrosiers, Au long du voyage ils ont visité plu- sieurs amis et parents.
*r
Le 11 octobre, leur fils, Paul, épousait, en l'église Sainte-Thérèse de Pine Falls, Linda Bérard, fille de M. et Mme Marcel Bé- rard de Pine Falls. La ré- ception eut lieu à la salle Légion, où un grand nom- bre de parents et amis (trop nombreux pour les nommer) se réunirent pour célébrer cette occa- sion, Le grand-père, Za- charie Décélles, malgré ses 91 ans, pit part à tous les amusements de la soirée.
Le 29 novembre, le Club Rendons-Nous de Saint- Georges/ Powerview, in- vitait toutes les personnes d'âge d'or des villages environnants à une soi- rée dans la salle parois- siale de Saint-Georges. L'on joua aux cartes, au bingo, etc; l'on chanta,
LES RÉGIONS
La Broquerie
conduit, Je suis sûr que ses anciens confrères de classes, ses amis et toute sa famille se réjouissent avec lui, Nous lui offrons donc nos sincères félicita- tions,
Prompt rétablissement à tous nos chers malades soit à l'hôpital ou à la maison,
Le temps des fêtes à peu près terminé, je crois que nous pouvons féliciter la Chambre de Commerce pour la bonne initiative qu'elle à prise d'organiser un concours de décora- tion des nos demeures, En général, chaque maison était très bien ornée de lumières, et je veux men- tionner qu'il y a eu encore plus de crêches de Noël dans les cours près des maisons cette année que dans le passé, Ceci mérite des félicitations, car je crois que cela donne en- core plus le vrai sens de la fête que nous célébrons: “l'anniversaire de la nais- sance de Jésus”,
Des prix de $15.00 se- ront décernés pour le vil- lage et pour la campagne.
Les juges auront certaine- ment de la difficulté à faire leurs choix, Encore une fois merci à la Chambre de Commerce pour cette gra- cieuseté,
À l'assemblée annuelle de la Chambre de Com- merce qui eut lieu le 2 décembre 1975, Gilbert Tétreault fut élu prési- dent, remplaçant Léo Na- deau qui démissionna a- près plusieurs années com- me président, Jos Moquin fut élu vice-président, et Léon Normandeau secré- taire, On nous annonce que ceux qui ont gagné aux concours depuis 5 ans, ne seront pas éligibles cette année,
M. et Mme Eloi Ga- gnon ont eu le plaisir de recevoir leur fille, Soeur Eveline, S.G.M., mission- naire dans les Territoires du Nord-Ouest depuis en- viron 20 ans. Elle occupa différents postes dont l'en- seignement depuis 9 ans. Elle est à Edzo depuis 4 ans. Elle fut très enchan- tée de son séjour de deux semaines dans sa famille, mais se dit aussi très heu- reuse de retourner dans
Powerview
accompagné par des mu- siciens locaux. La soirée se termina par un déli- cieux goûter servi par des dames de Saint-Georges, Mardi, le 2 décembre, les membres du Club se réu- nissaient pour leur soirée de Noël, Il y eut des chants, de la musique, des jeux et des échanges de cadeaux, Tous furent en- chantés de leur soirée,
Lawrence Iwanick de Vancouver a passé un mois de convalescence chez ses parents, M. et Mme Alex Iwanick.
À la mi-novembre, Su- zanne Maker (Dupont) de lasu, C.-B., accompagnée de son mari et de leur jeu- ne bébé, rendait une courte visite à ses tantes, Mmes Charles Martin et Armand Désilets.
Mme Armand Désilets est allée passer Noël chez son frère, à Saint-Boni- face, puis une semaine chez sa soeur à Saint- Claude où elle a visité des amis de Saint-Claude et Haywood, Revenue à Saint-Boniface, elle alla, pour la première fois, vi- siter le Musée du Manito- ba et eut la surprise de sa vie quand la première chose qu'elle vit fut la photo d'un couple qui res semblait à son parrain et sa marraine, Regardant de plus près elle les reconnu
pour certain et en eut la preuve en lisant les infor- mations données et vit la carabine, la corne à pou- dre, une assiette remplie de pois de Saint-Georges, etc. Elle ne regrette pas sa visite,
ses missions,
Comme il y a 25 ans que Soeur Eveline Gagnon quittait les siens pour en- trer chez les Soeurs Gri- ses, son père et sa mère M. et Mme Eloi Gagnon, ont cru bon d'aller au mois de juin dernier lui rendre visite à sa résidence, et voir le genre de vie que mènent ces religieuses si dévouées pour ces In- diens. Ils firent le trajet par avion pour l'aller et par autobus pour le re- tour afin de pouvoir mieux contempler la natu- re du nord et la nôtre, Ils trouvèrent que le genre de vie et la culture de ces gens sont bien différents de ceux des Manitobains du sud, et se disent très enchantés de leur voyage,
…
M. et Mme Narcisse Fournier ont aussi le bon- heur d'avoir avec eux leurs fille et gendre M. et Mme Clément Michaud du Qué- bec, tous deux profes- seurs. [ls profitèrent de leur séjour pour visiter tous leurs parents et re- tournèrent par avion en- chantés de leur quelques jours passés dans leur famille,
Bonne et heureuse an- née à tous les lecteurs de
LA LIBERTÉ! [Mme Armand Désilets]
COMMISSION SUR LES PRATIQUES RESTRICTIVES DU COMMERCE
AVIS D'AUDITION PUBLIQUE
LOI RELATIVE AUX ENQUETES SUR LES COALITIONS SUR LA PRODUCTION, LA FOURNITURE, LA DISTRIBUTION ET LA VENTE DE PRODUITS DE LUNETTERIE AU CANADA
La Commission sur les pratiques restrictives du commerce tiendra une audition publique afin d'enten- dre toute personne ou tout groupe intéressés, en rap- port avec l'enquête susdite relative à la production, la fourniture, la distribution et la vente de produits de
lunetterie au Canada.
L'audience à Winnipeg débutera à dix heures du matin le jeudi 29 janvier 1976 dans la Salle de Conseil de Saint-Boniface, 2e étage, 219, rue Provencher, Winnipeg (Saint-Boniface), (Mani.).
Les personnes, groupes, associations ou entrepri- ses désirant faire des représentations ou fournir de la preuve devront faire part de leur intention à cet égard avant le 16 janvier 1976, en communiquant avec le
soussigné.
L.-A, Couture,
Président intérimaire, Commission sur les pratiques restrictives du commerce,
BP, 336,
Succursale ‘A,
Ottawa (Ont.) KiN 8V3
Téléphone: 992-7243
3%) (102) 34 (100) D 4 (99) 36 (97) 3) (95) 34 (93) De (91) 32 (90) 31 (88) 3086) 29/84) 28182) 27 (81) 2679)
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19 (66) 18 (64) 17 (63) 16 (61) 15 (59) 14 (57) 193 (55)
(37) 2 (36) 154
Fahrenheit - Celsius
130) 21 /- 6)
m2 (28) m22/-8] m3 (27) m2 (- 9) mA (25) m2A (- 11) D (23) 25 (-13] m6 (2) 26-15]
711) 6 | 18] 16] 10:14) C1 LFP)
24-17) 26-18) =29 1-20) 30-22) D (-24) 12110) =32 1-26) ml (9) me (-27] mlA/7) 31-29) 1515 33-31] 16,3 36-33 171) 47/35) 180) 38-36) 192) 39-38)
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LA LIBERTE, mercredi 14 janvier 1976 / 15
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La plus récente croisade de “la libération de la fem me” prouve que beaucoup de femmes ne sont pas heu reuses, Certaines terventes du féminisme à l'excès se ré- voltent avec violence contre l'esclavage prétendu ou réel de l'épouse, À les entendre, les hommes sont égoisme, in- justes, despotes, des tyrans qui abusent de la faiblesse de la femme, D'autres crient à l'esclavage de la femme pour déclencher une révolution fé- minine mondiale,
Pourtant les différence de base, attribuées à chaque sexe, qualifient l'homme et la femme à jouer un rôle social différent et défini, Etre mâle ou femelle, n'a rien à voir avec l'infériorité ou la supé- riorité de l’un ou de l'autre, Dans le plan divin l'homme et la femme n'ont certainement pas été appelés à concourir, l'un contre l'autre, mais plu- tôt à se servir l'un l'autre, à se compléter et s'enrichir mutuellement dans le respect et l'amour.
Vraiment, que cherchons- nous, femmes 75? Pour moi, le dilemme, dans lequel, la femme se débat aujourd'hui doit lui faire découvrir sa raison d'être, son rôle à l'é- panouissement de toute sa personne,
Le Créateur dans sa pré-
‘de divorces, de
voyance divine a voulu ac corder à la femme, une place de choix, De toute éternité, elle est appelée à remplir une mission d'amour, que ce soit au sein de la famille ou dans le monde, Vouloir l'oublier serait nier la nature fonda mentale de la femme, Il n'y a rien de plus monstrueux, qu'une femme égoiste, La femme d'abord est très mal- heureuse lorsqu'elle se replie sur elle-même et qu'elle ne donne que pour recevoir, lout l'être de la femme, sa structure organique sans dou- te, mais bien plus son esprit et sa sensibilité délicate la destine à être mère au sens physique du mot, mais enco- re plus au sens spirituel, qui n'est pas moins réel, Aussi une vraie femme voit tous les problèmes de la vie hu: maine, dans la perspective de la famille, Comme le dit si bien le vieux dicton “la temme est faite pour s arran- ger de tout et pour tout ar- ranger
letons un coup d'oeil sur la situation dans le monde. On ne peut s'empêcher de constater tous les maux, qui affligent la famille aujour- d'hui, Il y a multiplication désertions, de diminution de l'autorité délinquence juvénille, une montée du crime, l'alcoolis- me des plus jeunes et des moins jeunes, la chute du
LES RÉGIONS
Lorette
La situation de la femme en ‘75
Voici, en larges extraits, le texte d'une causerie don née lors d'une réunion ré cente à Lorette, à l'occa sion de l'année de la fem me, par Angèle Dufresne, de Sainte-Anne, et dont il fut question dans la chro
nique de Lorette de la se maine dernière:
A
taux de natalité, l'agitation ouvrière et quoi encore?
On peut blâmer les nou- velles libertés mises à la mo- de par la révolution sexuelle ou encore penser que la reli- gion est à la baisse, C'est jus te, mais n'est-ce pas aussi possible que la femme, sou- vent, refuse de prendre sa place, sa vraie place, comme gardienne du foyer et sauve- garde de la société?
La femme est libre de faire le choix de vie, qui lui con- vient, mais une fois le choix déterminé, elle doit s'instruire sur son rôle, et agir en con- séquence, Trop souvent, on s'embarque dans le mariage, qui engage toute une vie, sans préparation croyant
que tout va s'arranger, L'a- venir prouve souvent le con- traire, Pourtant lorsqu'on se dirige vers une profession quelconque, on se prépare par plusieurs années d'études et de formation, Peut-il en être autrement pour une fem me qui se marie? Pourquoi la femme ne prendrait-elle pas les moyens mis à sa dis- position? Tels que les cours de préparation au mariage, l'étude de la psychologie de l'homme et de la femme, etc.
Si le mariage exige une préparation immédiate, il exi- ge aussi une préparation loin- taine. Toute jeune, la femme cherchera à développer chez elle toute la gamme de ver- tus du “don de soi”, tels que le dévouement, l'abnégation, la patience, le courage, la
Vous avez droit a des
rabais plus considérables
en vertu des deux régimes de rabais
sur les taxes du Manitoba
Il est possible que vous soyez intitulé à
Du fait que vous habitez le Manitoba, vous aurez probablement droit à des rabais de taxes en vertu des deux régimes de rem- boursement de taxes du Manitoba (Mani- toba Tax Credit Plans) — Remboursement sur la taxe foncière (Property Tax Credit Plan), et remboursement selon l'indice du coût de la vie (Cost of Living Tax Credit Plan). La proportion des taxes pouvant ainsi être remboursée en vertu de ces deux régimes a de nouveau été augmentée cette année et profitera aux Manitobains, parti- culièrement aux personnes à faible et à
moyen revenus et
âgées.
aussi aux personnes
Les rabais acco*dés en vertu de ces deux régimes sont calculés selon le revenu et le nombre des membres d'une famille. Le
: rabais sur la taxe foncière est en rapport avec la taxe foncière ou le loyer.
L} 16 / LA LIBERTE, mercredi 14 janvier 1976
un remboursement même si normalement vous ne payez pas d'impôt sur le revenu. Une brochure sur le sujet vous à été adres- sée, mais si vous avez besoin de plus de renseignements, appelez-nous.
LA Y) Manitoba Cost of Living Fax
A l'extérieur:
Pour plus de renseignements sur les deux régimes de remboursement de taxes du Manitoba, appelez, à Winnipeg
043-3401 83-6400
MANIT
(sans frais)
DEPARTMENT OF FINANCE
bonne humeur, etc, Ce tré- sor inestimable de richesse spirituelle, sera une force sti- mulatrice, qui fera grandir la femme, l'épouse ou la mère
Comme on sait très bien qu'une femme cultivée, ver: tueuse et aimable peut très bien faire la damnation de son mari, et rendre sa famille misérable si elle n'a pas su se préparer à répondre aux de- mandes nombreuses et impé- rieuses de sa profession de maîtresse de maison,
Il ne faut pas avoir peur de s'avouer ‘maîtresse de maison”, C'est une belle et noble profession, qui requiert beaucoup d'initiative et de savoir-faire, car elle embras- se tous les métiers dans tous les domaines,
La femme doit savoir orga- niser son travail avec métho- de et harmonie, sans mono- tonie, Sublimer ce travail de sorte qu'il ne devienne pas une corvée de répétitions onéreuses, mais plutôt un dé- ploiement d'amour envers ceux qu'on aime,
Elle doit pouvoir dresser avec son mari, un budget fa- milial, afin que la question d'argent ne soit pas une sour- ce d'erinuis et de mésentente. Il lui faudra acheter judicieu- sement, malgré les propagan- des de toutes sortes, Il lui faudra savoir économiser pour les mauvais jours, l'ins- truction des enfants, etc, On connaît le désespoir de ces hommes, qui ont vu glisser entre les doigts de leur fem- me, le fruit de leur dûür la- beur.
Tenir la maison à l'ordre, sans traineries. Voir à l'entre- tien du linge, lessive, repas- sage, raccommodage, coutu- re, Faire partager le travail de la maison, afin que chacun contribue au bien-être de la famille, Faire en sorte que le foyer devienne une oasis de paix où il fait bon vivre.
La femme devient respon- sable, non seulement de l'en- tretien de la maison, mais du bien-être des siens et de leur avancement. L'instruc- tion et l'éducation de l'enfant entre ici en jeu. Elles sont d'une importance grave, Quoique cette oeuvre doit s'entreprendre conjointement par les parents, plus souvent qu'autrement la mère devra
en assumer la charge, le père étant retenu hors du foyer par son travail, Eduquer un enfant, ce n'est pas peu dire, C'est une oeuvre sublime, qui engage toute la personne et qui exige le perfectionnement personnel, de celle qui doit l'entreprendre, Car peut-on donner ce qu'on n'a pas soi méme?
De nos jours, ce travail devient de plus en plus diffi- cile et complexe, Stimuler l'enfant à l'étude, l'encoura- ger, lui apprendre que le succès ne s achète qu'au prix du travail assidu et de l'ef- fort répété, Même s'il est né- cessaire de meubler l'esprit de l'enfant, il ne faudra pas le faire au détriment du coeur et de la conscience,
Il y a un autre aspect de
la situation de la femme en 75", qui doit être pris en con- sidération à cause des gran- des répercussions qui en dé- coulent pour la famille, Certaines femmes se voient dans l'obligation de travail- ler en dehors du foyer, pour contribuer aux ressources matérielles nécessaires, pour subvenir aux besoins tou- jours grandissants de la fa- mille, D'autres en font le choix par préférence croyant que cette manière d'agir leur apportera un plus grand épa- nouissement personnel et qu'elles pourront ainsi appor- ter un cachet nouveau et plus enrichissant à leur foyer. D'autres encore en font le choix par besoin de détente; de changement, de liberté ou par besoin de lier d'autres contacts humains. Ce travail peut-être louable et justifia- ble mais sera-t-il nécessaire- ment le meilleur et le plus idéal? I] reste à nous interro- ger sérieusement sur notre raison de faire, et nous de- mander sincèrement si cette situation sera bénéfique à la famille,
Il est urgent que la société prenne conscience de “la si- tuation de la femme en ‘75”, qu'elle reconnaisse ses be- soins et ses droits.
Et vous, les hommes, un petit conseil... Hâtez-vous — il n'est pas trop tard, aimez vos femmes! Elles aussi ont besoin d'être aimées, com- prises et soutenues,
B.B.R.T
000
Durant l'année 1975, les personnes âgées du Foyer n'ont pas été oubliées. Les chanteurs de Grunthal sont venus les égayer par des hymnes de leur choix. [ls étaient accompagnés au piano, Les handicapés de l'Arche sont aussi ve- nus avant Noël leur pré senter une soirée de chant, accompagnés à la guitare, Tous se sont bien amusés et ça réchauffait le coeur de voir la gaieté de ces personnes qui se sentaient si bien accueillies par les personnes du Foyer et d'autres visiteurs. Un déli- cieux goûter fut servi.
Les jeunes de l'école élémentaire, sous la direc- tion des institutrices, Mmes Patricia Danylchuk et Raymonde Tétreault, sont aussi venus égayer le personnel du Foyer par des chants préparés à l'oc- casion de Noël. Félicita- tions et merci à tous ceux qui ont pensé aux person-
nes ägées et aux malades du Foyer.
Le bingo mensuel, sous les auspices des Cheva- liers de Colomb, recom- mencera dimanche le 18 janvier à la salle parois- siale de Lorette. Venez en grand nombre, Le gros lot d'avant Noël a été gagné par M. Simard de Lorette,
Nous offrons nos con- doléances à la famille de M. John Lipischak de Sel- kirk à l'occasion du décès de leur mère et épouse, Mme Lipischak, Cette der- nière demeurait à Lorette avant de partir pour Sel- kirk. Condoléances aussi | à M. Edgar Tétreault et sa famille à l'occasion de la mort subite de leur cpouse et mère, Mme Rita l'étreault.@
LES RÉGIONS
Saint-Eustache
La chorale de Saint-Eustache, — Dans l'ordre habituel, 1ère rangée, on reconnait sur cette vieille photo, MM. Avila Ménard, Paul Spénard, ? Bériault, Laurent Chabot, Alphonse et Raymond Senécal, Lionel Spénard, Antonio de Margerie, directeur de-la chorale, Eddy Albert, Aimé Ménard, Clément et Zéphirin Lachance, Charles Chabot. 2e rangée: MM. Willie Albert, Amédée Beaudin, Alexandre Hame- lin et Alfred Allard. Cette photo aurait été prise au cours des années 1914-18,
UN BRIN D'HISTOIRE LOCALE
par Léon Ménard, c.s.v.
LA CHORALE DE SAINT-EUSTACHE
Il convient de rappeler le service rendu à la pa- roisse par nos dévoués chantres. Tous se sont efforcés d'être à la hauteur de leur tâche. Quelques- uns ont démontré une fidélité plus que remar- uable; ils ont fait partie du choeur de chant pa- roissial pendant 30 et mé- me 40 ans. Ils ont certes gagné leurs épaulettes. Les curés, en signe d'apprécia- tion et selon une tradition bien établie, reçoivent au ler de l'An, tous les mem- bres de la chorale au pres- bytère. Chacun mêle sa voix aux cliquetis des ver- res qui s'entrechoquent et s'élèvent dans la joie de vivre ou plutôt de chan- ter,
TERRAIN D'EXPOSI- TION
Le terrain de pique- nique du village servait également de terrain d'ex- position. Ce terrain com- prenait 140 acres et quel- ques bâtisses. Les exposi- tions d'animaux domesti- ques étaient sans pareilles. Elles étaient vuvertes au grand public. La variété des animaux de choix sa- vait plaire aux nombreux visiteurs qui en franchis- saient les portes. Or, à une de ces fameuses exposi- tions ou plutôt lors d'un pique-nique annuel, Mo- deste Saint-Cyr, jeune homme, s'était montré fo- lichon. M. Jos Ducharme qui agissait comme sous- officier, l'enferme dans un des bâtiments sur l'or- dre de Mgr loseph-Aldé- ric Bastien pour obtenir la paix. Voilà que Mo- deste passe par l'ouvertu- re de la ventilation et se tire d'embarras presque aussitôt. Fier de son coup, l'espiègle interpelle mon- seigneur: ‘Bastien, ton pi- geon est sorti là!”
L'USAGE DE LA PAROLE
Dans le temps de M. l'abbé Léopold Denis — il aurait été vicaire à la paroisse du 5 juillet 1936 au 27 janvier 1938, jour de son décès — on raconte que M. le vicaire est tom- bé dans un piège d'une famille métisse. Voilà que M. Jean-Baptiste Saint- Cyr s'amène au presbytè- re, suppliant un des pré- tres à se rendre auprès d'un homme ayant perdu l'usage de la parole. “A toé je parle mais pas à eux autres” de lui dire. La personne concernée té- moignait tout simplement son mécontentement à ses proches et elle leur avait tenu tête,
VISITE DE PAROISSE
Avec l'automne com- mençait la visite de pa- roisse, Quel sens avait- elle à Saint-Eustache? Pour les paroissiens, c'é- tait le bon pasteur visi- tant ses ouailles pour mieux les connaître afin de mieux les aimer et les aider dans leur vie spiri- tuelle, familiale et socia- le. C'était une rencontre amicale quoi!, un contact, un dialogue, un récontort. C'était aussi l'occasion fa- vorable de s'acquitter du devoir de payer la dîme ou d'apporter son sup- port aux oeuvres parois- siales, Aussi plusieurs pa- roissiens en profitaient-ils pour offrir les honoraires d'une messe pour leurs parents défunts ou en ac- tion de grâces en cette fin de moisson.
UNE BELLE NUIT DE NOËL
Il y a trente-cinq ans — il va sans dire que la po- pulation était plus nom- breuse l'église parois- siale se remplissait y com- pris les jubés et le porti- que. M. Jean-Baptiste Saint-Cyr était bedeau dans le temps. Un autre employé laïque du même prénom, M. Jean-Baptiste Renaud, lui aurait succé-
dé, Quoi qu'il en soit, on sait que ce n'était pas qu'une sinécure que de tempérer le chauffage de l'église dans le passé. Il n'y avait pas de thermostat pour maintenir la tempé- rature constante, L'église était chauffée au bois et au charbon. Des cordes et des cordes de bois, pro- bablement du frêne, bois souple et résistant, mêlé de tremble, mauvais pour le chauffage mais fournis- sant un excellent charbon à poudre, s'empilaient d'a- vance à droite de l'église. Toujours est-il que cette nuit-là, l'église est deve- nue surchauffée. La tem- pérature sibérienne sévis- sant à l'extérieur avait in- fluencé le bedeau. Le pau- vre, il avait pourtant fait de son mieux et ne pouvait plus maîtriser le système de chauffage. Et voilà que quelques hommes, la tête enfouie dans leur paletot d'hiver roupillent pendant la messe, Les femmes, en leur toilette élégante, s'é- vertuent à paraître attenti- ves malgré la température anormale, Les enfants émerveillés par la lumière, s'efforcent de penser à Celui qui vient de naître.
Un bon monsieur de la paroisse qui désire garder l'anonymat de ce récit va jusqu'à plaisanter en me racontant que les cierges de l'autel principal en a- vaient même courbés par la chaleur en cette belle nuit de Noël d'antan, Le bedeau, homme à tout faire, avait le mandat de recueillir les offrandes à l'offertoire, Prévoyant la générosité des gens, il les avertissait que Mgr Bas- tien était assez riche, Fa- çon comme une autre de disposer les gens à être généreux,
RENSEIGNEMENT PRÉCIEUX
Le nom du premier bap- tême enregistré à la Baie- Saint-Paul est celui de Pa- trice Arcand, né le 7 jan- vier 1874 et baptisé le 10 janvier courant,
La première sépulture a été faite le 15 janvier 1874 et a été celle de Nor- bert Saint-Germain, décé- dé à l'âge de 6 ans et 9 mois.
Le premier mariage, le 13 janvier 1874, est celui de Pierre MacKinnon et de Marie-Céline Rapp.
A noter que l'âge moyen des décès était, au début du siècle, de 25 ans. De nos jours, les gens de la paroisse atteignent une moyenne d'âge de 72 ans. Rappelons aussi le nom- bre de familles atteintes de la grippe espagnole à l'automne de 1918. Et c'est ainsi que le 5 novembre 1918 est décédé M. Flo- rian Lachance, fils de feu Sifroy Lachance et de Sé- raphie Guay. La mort était venue en quelques jours seulement le coucher dans son cercueil, Céliba- taire, cet homme n'était âgé que de 36 ans. Le 9 novembre suivant, un de ses frères du nom d'Al- fred, rendait son âme à Dieu, victime lui aussi de la grippe espagnole. Il avait épousé Alvina La- chance de Saint-Eustache, le 13 novembre 1912. Le défunt était âgé de 33 ans@
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Notre-Dame
Le 20 novembre der: nier un groupe de per- sonnes intéressées offrait aux gens de Lourdes une soirée Mini-Alpec, Quel- que cent vingt personnes rénondirent à l'invitation, Déns un décor approprié, les thèmes de l'Avent fu- rent présentés au moyen de lectures et de chants, Trois ateliers furent orga- nisés soit: le chant, la lecture et le décor/accueil, Après la pause-café, un partage d'activités accom- plies dans les ateliers pro- fita à tous, L'arbre de Noël à l'envers, ensuite à l'endroit, notre maison à bâtir ensemble, voilà bien des réalités qu'il faut vivre, Tous se quittèrent dans l'espoir que les pro- jets amorcés se conti- nuent.
Nous avons été privilé- giés d'avoir encore parmi nous cette année le Père Emilius Goulet, prêtre de Saint-Sulpice, supérieur du Grand Séminaire de Manizales en Colombie, Amérique du Sud, Pen- dant trois lundis de dé- cembre il nous a entre- tenus sur les sujets sui- vants: Qu'est-ce que l'A- vent pour nous? La Vierge Marie et enfin sur la Mis- sion de l'Eglise aujour- d'hui. Nous remercions le Père Goulet d'être venu pArIABEL avec nous et nous ui souhaitons un aposto- lat fructueux séminaristes de
dé , M 1 |
Le 9 décembre, une trentaine de femmes se réunissaient à l'école élé- mentaire pour discuter du rôle de la femme dans l'Eglise d'aujourd'hui, Un rapport de la réunion fut envoyé à la responsable diocésaine, Mme Rachel Roy. Nous avons conclu
armi ses anizales,
qu'ensembles on arrive à une prise de conscience plus vive de l'Eglise com- me communauté de croy ants, Par une valorisa- tion mutuelle, une charité rayonnante et communi: cative, que chacune invite l'autre à une coresponsa- bilité missionnaire,
Si nous prenions le temps d'en parler... c'est l'invitation qui nous était lancée ici à Lourdes le 21 décembre lors du passage parmi nous de deux pré- tres des Missions Etran- gères, Pierre Fisette des Philippines et Charles- Aimé Bolduc du Japon, Ceux-ci avaient été invités à venir faire de l'anima- tion missionnaire dans la Zone pastorale de La Montagne. Ils visitèrent successivement les parois- ses de Somerset, Saint- Claude, Haywood, Saint- Léon, Carman, Morden et Notre - Dame-de-Lourdes. Ils sont venus nous aider à réfléchir sur la place de chaque chrétien que nous sommes dans l'aven- ture missionnaire de l'E- glise du Christ aujour- d'hui, La question angois- sante des Japonais sur le sens de la vie et les va- leurs enrichissantes vé- cues par les deux peuples nous ont provoqués à po- ser plus d'une question, Dans le fond “il faut invité
l'homme à se laisser sau- ver par le Seigneur car
c'est Lui qui sauve." ....
Le Père Camil Dufort, Père Blanc qui a oeuvré au Ghana et en Australie et qui est présentement animateur missionnaire dans les écoles de Toronto vint donner un coup de main à l'abbé Fréchette pour les messes de Noël.
Sr Simone Parent
UNITED GRAIN GROWERS LIMITED
On fait savoir par les présentes que la United Grain Growers Limited demandera au Parlement du Canada, lors de la présente session ou des deux sessions sub- séquentes, d'adopter une loi modifiant sa Loi d'incor- poration et les lois modificatrices y afférentes de ladite
compagnie:
a) pourvoyant à ce que le capital-actions de ladite compagnie soit de vingt-cinq millions de dollars, divisé en un million deux cent mille actions de caté- gorie ‘‘A" d'une valeur au pair de vingt dollars cha- cune, et de deux cent mille actions de catégorie “B' (part sociale) d'une valeur au pair de cinq dol-
lars chacune;
pourvoyant aux droits, privilèges, restrictions et li- mitations se rattachant aux actions de catégorie “A'' et aux actions de catégorie “B'"' (part sociale);
autorisant les membres du conseil d'administra- tion à déclarer un dividende supplémentaire d'un demi pour cent, ou de tout multiple de ce nombre jusqu'à concurrence d'un maximum de trois pour cent, de la valeur au pair des actions de catégorie “A, pris sur les bénéfices disponibles aux fins de dividendes, selon que les membres du conseil d'ad- ministration le jugent à propos; sous réserve que, dans l'éventualité d'une telle déclaration, il doit être prévu, pour les actions de catégorie ‘‘B" (parts so- ciales), des dividendes pour ladite année, à un taux au moins égal au taux total déclaré pour les actions de catégorie A" pour l'année considérée.
Winnipeg (Manitoba), le 5 janvier 1976
UNITED GRAIN GROWERS LIMITED
395, rue Main Winnipeg (Manitoba)
Le secrétaire J. À. White
L aa À ER TES, mercredi 14 janvier 1976 / 17
£ Rge de Bicole .
Ad Mi Comet | pre A
2ssn0ÿ assnOsL
fa rene 2?
GRAND CONCOURS!
PARLE-MOI DE TON VILLAGE
_snd ue Smd 2P., 3SNOd3E
Parle-moi de ton village (ou de ta ville) son nom Je compte sur ton histoire ou dessin pour faire connaître ton village à OUR OT US ner 10n :SONOEOUR NT SURES, tous les lecteurs.
DrONHOrS COIONS SE ose COR RIITOPIAURR EN lee industries principales ...........,....., sports populaires, événe- MO ANUS CA Le POESIE CET tout ce qui se
passe d'intéressant dans ton village! Alors dépêche-toi à participer... De nombreux prix seront offerts. FR (tourne-disques, caméra, montres, jeux, disques, livres, chemise-T, . etc.)
J'attends des centaines de participations de tous les villages du Manitoba.
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DESSINE quelque chose qui représente ton village, église, Penn es 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 édifices importants (école, magasin, hôpital, centre culturel, mo- nument historique, et autres.
Formule de participation:
Ce concours peut se faire seul, en groupe : PRO rt TN LE ARE A ne LE RS PER OR ER 7 D Pneu tt
Tu peux trouver beaucoup d'informations en demandant aux personnes agées de ton village, tes parents où grand-parents.
Essaie ce petit jeu... ce sera peut-être DE DLUS FN PLUS plus facile de commencer par la fin! Voici un petit Mot Croisé pour ss Vieux cheval fatiqué bien commencer l’année 1976. | les douze mois de l’année L La reine des fleurs. dc RS “3 Fait preuve d'audace. À a M
s Le régal du chien.
Voyelle toute ronde.
18 / LA LIBERTE, mercredi 14 janvier 1976
TERRE-NEUVE
Voici dix mots dont les lettres se sont mélées. Peux-tu, à l'aide des défini- tions, les replacer dans le bon ordre?
1. Enaj Bacot (Découvrit Le ED D ARATMENNMRE DU VA NTSC ETC 2, Daralbro TARN OR MTONR ONE da nn On tas AR NNURNITNE CUS RSR NA ANS RER ANRET NT REG LA AL 4, Dangre air 01e PP NN RNA OT OR A RS a 5, Sosipon DR a ne AU BAL nc cg ere 6. Erert '/eneu (10e province du CAM TR Rd er an ra es 7, Cepéhur DO UT ORNE Le ar ASS ROSE EA 8. Quopeh ROME ES AA er ce Les ro LAN TT 9. Pirepa Lt NO ET 0) MARS AP ONNN PAS SEA AN EEE A ae 10. Tanis-Ajen (Capitale de 110 Ja IUT TT PEAR PONS PACE SEE ECC RE enboug ‘8 inouogg ‘2 enMON-aL0S 9 ue à Jepuro ‘p enbhuely ‘€ 10Ptiqe 7 'Z 10qe9 uwer ‘| ‘ISNOd34H
L'on retrouve de nombreux phoques sur les cotes de Terre-Neuve Celui-ci semble bien s'amuser. Colcre-le.
3161 Yvonne Piché, Saint-Claude, Man, 3162 Michelle Sourque, Haywood, Man.
TERRE-NEUVE
Cher Bicolo,
Me voici déjà à la fin de mon voyage... je ne peux pas le croire! Je suis à Terre-Neuve et il me semble que je suis au bout du monde,
En jasant avec les gens ici, voici ce que j'ai appris de Terre-Neuve:
C'est Jean Cabot qui découvrit Terre-Neuve en 1497, 11 y fut surtout intéressé par ses réserves de poissons qui sont parmi les plus riches au monde,
Cette province comprend l'Ile de Terre-Neuve et une partie du Labrador, Elle est entourée par le golfe Saint-Laurent et l'océan Atlantique.
Il y a près de 550,000 habitants répartis dans toute la province. Les Terre-Neuviens sont pour la plupart descendants de l'Angleterre, de l'Ecosse et de l'Irlande. 11 y a deux grandes villes dans cette province, Saint-Jean, la capitale et Corner Brook mais l'on y trouve de nombreux petits villages de pêcheurs. Plus de 40% de la population demeure dans la péninsule d'Avalon.
L'aéroport international de Gander est une escale importante pour
les avions transatlantiques,
Le moulin à papier de Corner Brook, un des plus grands au monde est reconnu pour son papier à journaux.
La pêche est une industrie importante. On y produit plus de 525 millions de livres de poisson par année; morue, hareng, saumon, truite et homard. Le phoque est aussi important car on en retire la fourrure, l'huile et le cuir.
Le sol plutôt pauvre et les étés courts ne sont pas propices à l'agri- culture.
Cette province fut la 10e à faire partie du Canada le 31 mars 1949. Son entrée dans la Confédération a profité largement à son développe- ment; par ailleurs cette province participe activement au développe- ment économique de tout le pays.
Je fus agréablement surpris de rencontrer des francophones qui sont très actifs et qui conservent leur langue et leurs traditions.
Je te dis au revoir, car bientôt je reviendrai au Manitoba pour visiter les nombreux villages de ma province. A bientôt!
Ton ami Nico
BICOLO SALUE SES NOUVEAUX MEMBRES
3174 Cory Paisley, Winnipeg, Man. 3175 Christine Comte, N.-D.-de-Lourdes, Man.
3163 Michelle Couture, Saint-Boniface, Man. 31 76 Gisèle Dufault, Haywood, Man.
3104 Marc Poirier, Saint-Adolphe, Man, 3177 Michel Dufault, Haywood, Man.
3165 Danielle Poirier, Saint-Adolphe, Man. 3178 Hélène Verrier, La LE en Man. 3166 Nicole Pintkowsky, Saint-Boniface, Man. 3179 Robert-G. Gagnon, La Broquerie, Man. 3167 Norman Yarjau, N.-D.-de-Lourdes, Man. 3180 Ken Barager, Selkirk, Man.
3168 Sylvie Beaudry, Winnipeg, Man. 3169 Luc Baril, Saint-Boniface, Man. 3170 Robert Gagné, Saint-Boniface, Man. 3171 Charles Leclair, Letellier, Man.
3172 Cécile Bourgouin, Sainte-Anne, Man. 3173 Paulette Gagné, Saint-Pierre, Man,
MEMBRE GAGNANT
No 1,751 — Raynald Dupuis, 10 ans C.P. 231 Saint-Jean-Baptiste, Man,
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cJ C.P. 262 HA x St-Pierre, Manitoba x * ROA 1VO x È Nom: —--———--“--2te— È J AFS ln un x A Se RE TR Re + Mc Re TT ANR x * Code postal: = ÿ pi Ville: = —— x È Age: ——-----— Grade: ——--—--— * RAHHAMAAAAAAAAANRA AA AAA AK
LA LIBERTE, mercredi 14 janvier 1976 / 19
M, Eugène-D, MALO
Le 19 décembre, à l'hô- pital général de Saint-Bo niface, décédait à l'âge de 66 ans, M, Eugène-D, Malo du 303, rue Goulet à Saint-Boniface,
Le défunt laisse dans le deuil son épouse Wilhel- mine: deux fils, Claude et Yves; quatre filles, Mmes M. Péloquin (Clau- dette), J, Kushnowski (Ja- nine), À, Laurencelle (Yo- lande), E, Welsh (Denise); 11 petits-enfants; trois frères, Alphonse, Joseph et Ovila;: trois soeurs, Mmes Anna Morin, Adé- line Hébert, Rose Sander- son ainsi que plusieurs neveux et nièces,
Les funérailles furent célébrées en l'église de La
Sainte-Famille le 22 dé- cembre, à 2h p.m., par M. l'abbé Raimbault, L'inhu-
mation se fit dans le cime- tière de Saint-Boniface. Les porteurs étaient six neveux du défunt, Léo et Rolland Morin, Clovis Malo, Gilbert Trudel, Louis Gratton et Louis Hébert.
La direction des funé- railles avait été confiée au Salon Mortuaire Des- jardins.
REMERCIEMENTS
La famille remercie très sincèrement toutes les per- sonnes qui ont offert di- vers témoignages de sym- pathie, qui sont toujours d'une grande consolation quand le coeur accepte
avec peine la perte d'un époux et père bien-aimé. Un merci spécial aux bon- nes dames qui ont aidé aux préparatifs d'un goû-
Monuments Brunet
405, rue Bertrand Tél.: 233-7864 PIERRE BRUNET, prop,
Chapelle
funéraire
COUTU
156, rue Marion
Saint-Boniface
L'établissement le plus ancien de Saint-Boniface
Téléphones: 233-7453 247-2325
357, RUE DES MEURONS,
ter offert aux parents et amis, au Clubr Archwood, rue Guilbaut,
Mme Rita TETREAULT
Mme Rita Tétreault (née Trudel) est décédée à sa résidence le 26 décembre 1975, à l'âge de 56 ans. Les funérailles eurent lieu en l'église de Lorette le 30 décembre, L'inhumation suivit dans le cimetière local, Mme Tétreault de meurait autrefois à Saint- Lazare,
REMERCIEMENTS
M. Edgar Tétreault et sa famille désirent remer- cier bien sincèrement tous ceux qui leur ont témoi gné de la sympathie à l'occasion du décès subit de leur épouse et mère, soit par offrandes de mes ses, tributs floraux ou as- sistance aux prières. Un merci spécial aux por- teurs, à l'abbé Réginald Prescott, curé, au Père Comeau de Saint-Lazare,
NÉCROLOGIE
et à l'abbé Régnier de Dunrea, qui ont concélé bré la messe de Requiem, Merci aussi à ceux qui sont venus de loin, à la chorale locale, à l'organis te, et aux membres de la Ligue des Femmes Catholi ques qui ont servi le goû ter,
Un frère bien-aimé
François de ROCQUIGNY
Il n'avait que 57 ans à sa mort; il était le plus jeune des frères, et nous l'aimions tendrement; il était un époux très atten- tif à son épôtse, Marie. Rose, et tous les deux vi- vaient en parfait harmo- nie, ne cherchant qu'à se donner l'un à l'autre, Aus- si Dieu les bénit-il en de nombreux enfants, dont cinq fils et sept filles. Notre cher François et son épouse Marie-Rose, née Allec, ont donné à leur foyer une atmosphère tel- lement agréable, si saine et si familiale et un endroit tellement gai et accueil- lant qui ne faisaient que
L'ORDRE
Enfin,
la marche en avant s'arrêta court, le
sol cessa de trembler, la ligne toute entière salua et trente musiques commencèrent à jouer ensemble. . .
J'entendis alors un vieux chef de l'Asie cen- trale, à longue chevelure grise, venu du Nord avec l'Amir, poser ces questions à un officier
indigène:
…— “Maintenant, dit-il, comment a-t-on accom-
pli cette chose étonnante?" L'officier répondit: “Un ordre a été donné auquel on a obéi."”
— “Mais les bêtes sont-elles aussi sages que les hommes?”, demanda le chef.
_— “Elles obéissent comme font les hommes: mulet, cheval, éléphant ou boeuf, obéit à _. conducteur, le conducteur à son sergent,
sergent à son lieutenant, le lieutenant à ue capitaine, le capitaine à son major, le major
à son colonel,
le colonel au brigadier com-
mandant trois régiments, le brigadier au géne- ral qui obéit au Vice-Roi qui est le serviteur de l'Impératrice. Voilà comment cela se.fait.”
— “Je voudrais bien qu'il en soit de même en Afghanistan! dit le chef, car là, nous n'obéis- sons qu'à notre propre volonté.”
_— “Et c'est pour cela, dit l'officier indigène, en frisant sa moustache, qu'il faut à votre Amir auquel vous n’obéissez pas venir prendre les ordres de notre Vice-Roi.”
RUDYARD KIPLING
{cité par André Maurois,
dans Magiciens et logiciens].
Résidence - 433-7633
CHAPELLE FUNERAIRE SAINT-PIERRE Luc DANDENAULT, Gérant
ou LOWEN FUNERAL CHAPELS Téléphone: 326-2085
Philippe LA VACK
a da
ST-BONIFACE, TEL.: 233-4949
Bureau - 433-7879
Directeur Général
l'amour si afte père et de la
réfléter tueux du mère
En grandissant en de telles circonstances, les en fants apprirent aussi à partager leurs joies, leur travail, leur dévouement, leurs études, pour se lan cer plus tard, les uns à près les autres, vers de magnifiques professions: André, médecin spécialisé en pie à l'hôpital de Saint-Boniface; Made leine, garde-malade en ser- vice à Montréal et épouse de Jacques Pelletier; Phi- lippe et Arthur, agricul. teurs et laitiers établis sur la ferme paternelle à Haywood; Raymond, économiste pour une à- gence publique; Yvonne, institutrice et épouse de Paul Cénérénie, institu- teur lui-même à Notre- Dame-de-Lourdes; Marie, institutrice aussi ensei- gnant à Winnipeg et épou- se de Ken Orr, maitre en recherche biologique à l'u- niversité du Manitoba: René, bachelier es arts et terminant bientôt sa thèse pour obtention d'une maf- trise comme psychologue; Annette, finissante en troi- sième année à l'Institut pé- dagogique au Collège de Saint-Boniface:; Gisèle, étudiante à l'université du Manitoba; Jacqueline, étudiante à l'école de Saint-Claude; puis Béa trice fréquentant l'école élémentaire de Haywood,
Pour faire instruire leurs enfants, et les aider à de- venir de plus en plus de bons chrétiens, et de bons citoyens, François et Ma- rie-Rose ont consacré tout leur temps et leurs efforts. Voilà des témoignages nous permettant de croire à notre frère François, no- tre benjamin toujours present en esprit aupres de sa famille, de ses frères et soeurs, et tout près de Dieu en son royaume,
Mme Angélina BEAULIEU
Est décédée subitement le samedi 20 décembre 1975, à l'hôpital de Emer- son, Mme Angélina Beau- lieu (née Saint-Laurent), chère épouse de Charles- Eugène Beaulieu de Emer- son, Née à Saint-Boniface le 12 avril 1894, elle passa les années de sa jeunesse à Saint-Boniface et Win- nipeg puis déménagea à Emerson en 1935,
Elle fut précédée dans la tombe par deux fils, Edouard en juin 1973, et Peter en décembre 1972, par un arrière-petit-fils, Adrien Clawson en octo- bre 1971. Elle laisse dans le deuil deux fils, Wilfred
GLADSTONE
RENT CAR
RENT TRUCK
775-4545.
Jean Gauthier gérant
de Brandon et Marcel de
Regina: deux filles, Mme P, Beardsley (Margaret) de Rochester, Minnesota, et Mme |, Oliver (Lorrai- ne) de Vaschon Island, Washington; 21 petits-en- fants: deux brus, Mme Sheila Beaulieu de Emer son, et Mme Georgie Beaulieu de M au une belle-soeur, Mme (
Saint-Laurent de Saint-
Vital ainsi que plusie urs neveux et nièces,
Les prières, récitées à 10h30 am, le mardi 23 décembre, furent suivies du service dans l'église de Letellier, L'inhumation suivit au cimetière de Saint-Vital,
M. Hubert LABELLE
Après une longue mala- die supportée avec rési- gnation et foi en son Ké-: dempteur, Hubert Labelle rendit son âme à Dieu le lundi premier décembre 1975 à l'hôpital de Saint- Pierre."
Né à Sainte-Elisabeth, le 6 septembre 1902, sa fa-
mille vint s'installer à Saint-Pierre où il y de- meura toute sa vie, C'est
en 1961 qu'il prit sa re- traite de la ferme pour venir s'établir au village de Saint-Pierre. Il condui- sit un autobus scolaire pendant 11 années, et fut concierge à la pharmacie de Saint-Pierre jusqu'à sa mort
Hubert Labelle, époux dévoué et bien-aimé de Claire, laisse un grand vide derrière lui tant dans sa famille que dans la pa- roisse, Simplement, hum- blement, il était toujours prêt à rendre service.
Le défunt laisse dans le deuil son épouse Claire (née Verrier); cinq fils, Eugène, Lucien et Augus- tin de Saint-Pierre, Ed- mond et Henri de Winni- peg: quatre filles, Angéli- ne (Mme Roméo Bérard) de Saint-Jean-Baptiste, Thérèse (Mme Roger Fré- chette) de Sainte-Anne, Rose-Marie (Mme Dormi- nic Caligiuri) et Margue- rite (Mme Louis Hébert) de Winnipeg; 25 petits- enfants et quatre arrière- petits-enfants. Deux fils l'ont précédé dans la tom- be: Louis-Joseph en 1935 et Denis en 1968.
La messe de Requiem fut concélébrée en l'église de Saint-Pierre le mercredi 3 décembre 1975, à 20 heures. L'inhumation 5e fit dans le cimetière local le 4 décembre à 10 heures dans la matinée.
REMERCIEMENTS
Mme Claire Labelle et ses enfants remercient sin- cèrement la paroisse de Saint-Pierre, tous leurs parents et amis pour leurs témoignages de sympathie à cette occasion, soit par leur présence aux funé- railles, offrandes de mes- ses, prières, messages, fleurs ou de toute autre façon.
La famille remercie le personnel de l'hôpital de Saint-Pierre pour son dé- vouement en cette dure
épreuve, Elle en est très reconnaissante, Un merci sincère à M, l'abbé Lionel Bouvier, curé de Saint Pierre, et aux concélé brants, le Père Henri Saul- nier, S.J, (neveu du dé. funt), M, l'abbé Pierre Gagné, curé de Saint-Jean: Baptiste, M, l'abbé Laval Cloutier du Collège uni- versitaire de Saint-Boni- face, le Père Hervé Gen- dron, curé de Sainte-Anne et le Père Denis, curé d'Otterburne, Merci à la chorale de Saint-Pierre et de Sainte-Anne et à l'or- ganiste,
M. Lucien HEBERT
M. Lucien Hébert est décédé le vendredi 2 jan- vier 1976 dans la matinée, à l'âge de 71 ans et sept mois, Il laisse dans le deuil son épouse Annette et un frère Emile,
Les funérailles eurent lieu le 5 janvier en l'église de Saint-Pierre, à 3 heu- res, MM. les abbés Lionel Bouvier, curé, le Capitai- ne Alfred Bérard ainsi que le Père Aurèle Pré- fontaine concélébrèrent la messe, L'inhumation sui- vit dans le cimetière local.
REMERCIEMENTS
Mme Lucien Hébert, Emile et sa famille dési- rent remercier sincèrement M. le curé L. Bouvier, le Père Aurèle Préfontaine et M. l'abbé Alfred Bé- rard qui ont concélébré à la messe des funérailles, les servants de messe, les porteurs ainsi que ceux qui ont participé à la cho- rale, l'organiste, les pa- rents et amis pour leur assistance à la messe et aux prières, pour leurs envois de cartes de con- doléance, offrandes de messes ou tout autre te- moignage de sympathie lors du décès de notre cher Lucien.
Merci aux bonnes da- mes qui ont organisé le goûter servi après les fu- nérailles, et à toutes celles qui ont contribué à cette délicieuse collation, ainsi qu'aux médecins, les doc- teurs Cantin et Lim et à toutes les garde-malades de RS de Salaberry de Saint-Pierre.
REMERCIEMENTS
Les familles Manaigre, Dugas et Lacroix désirent remercier tous ceux et cel- les qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occa- sion du décès de leur chère mère Anne-Marie.
A MM. les abbés R,. Prescott, H. Perron et Gé- déon Trudeau, à la chora- le, à tous ceux qui ont offert des condoléances, prières, honoraires de messes, etc., notre grati- tude sincère,
Un merci tout spécial aux médecins, infirmières et aides de l'hôpital Sainte- Anne, aux amis du Foyer de Lorette, aux religieuses du couvent de Lorette et à M. P. Lavack du salon funéraire Desjardins.@
tie presque intégrante de notre vie quotidienne, Aussi bien, les nouvelles générations, depuis vingt ans, peuvent-elles être appelées das ‘“généra- tions de la télévision”, De là vient, chez les jeu- nes, un besoin intense de participation, de vie acti- ve et engagée, En même temps, l'humanité entière peut être mobilisée autour du petit écran, à l'occa- sion d'un événement de portée mondiale, comme, par exemple, la conquête de la Lune. La pointe ultime de cette dynami-
SOCIÉTÉ ET MOYENS DE COMMUNICATION [suite]
que culturelle ést présen- tement l'automation, C'est ici que se vérifie pleinement le message de l'électricité, selon Mc: Luhan, à savoir le chan- gement total, La différen- ce entre le jour et la nuit, entre l'intérieur et l'exté- rieur est abolie: ‘les au- tos peuvent rouler toute la nuit, les athlètes jouer à la balle le soir comme le jour, les édifices se passer de fenêtres”, ‘Ce que, nous faisions autre- fois mécaniquement et au prix de beaucoup d'efforts peut désormais
être fait électriquement et avec facilité”, L'automa- tion est un réservoir d'é- nergie non-spécialisé, comme la lumière, Tout devient affaire d'informa- tion: il s'agit simplement de programmer des ma- chines,
Il n'est pas difficile d'entrevoir les consé- quences de très grande portée qu'entrañhent ces théories de McLuhan. Nous n'avons plus à “ga- gner notre vie, mais à l'apprendre'', note-t-il, C'est-à-dire que l'ère de
la Spécialisation à outran- ce tend à être dépassée, L'automation abolit les emplois, ainsi que l'oppo- sition entre la culture et la technique, entre l'art et le commerce, entre le tra- vail et le loisir, Bien des observations d'Alvin Tof- fler, dans Le choc du futur, vont dans le même sens: nous vivons à pré- sent dans le règne de l'éphémère, du change- ment, du re-cyclage con- tinu, C'est dire aussi que nous devons nous déta- cher peu à peu de nos habitudes de visuels, de
UNE EXPOSITION QUI EN DIT LONG (suite)
taine forme d'autocensure sur mes oeuvres. J'ai dû renoncer par exem- ple à faire un tableau de photos où j'aurais groupé diverses pancartes de firmes genre Lafrenière Electronics, Guyot Sales and Realty, où Dubois Towing. J'aurais aimé d'autre part que la photo ‘Direction Nulle Part" — qui à mon avis résume le mieux ce que je veux dire — soit sur la couver- ture du catalogue de l'exposition. Mais on en a décidé autrement."
Raymond Gauthier regrette ces dif- ficultés, ces résistances. Il regrette surtout la réalité qu'elles expriment. Il regrette que le Centre Culturel ne soit pas l'expression de ce que sont les Franco-Manitobains. Ce n'est pour le moment qu'un très beau hangar de service, rien d'autre’, dit-il en affir- mant qu'au Centre Culturel on se sa- tisfait trop facilement du fait que l'on joue des pièces de théâtre en français, que l'on chante en français, etc... “Mais du contenu de ces oeuvres, de ce qu'elles disent, on n'en parle pas."
Raymond Gauthier trouve par ex- emple particulièrement significatif qu'on ne se soit guère attaché à ce que Roger Auger disait dans sa pièce “Je m'en vais à Regina”, au fait que de nos jours c'est dans une fuite en milieu an- glophone que les jeunes Franco- Manitobains trouvent le salut,
“Tous les groupes qu'abrite le Cen- tre Culturel sont contents, se sen- tent en vie lorsqu'ils peuvent dire qu'Auger a fait une pièce ou Gauthier a fait une exposition. Mais de ce que Auger ou Gauthier disent dans leurs oeuvres, on n'en parle pas. En faisant cela “dit-il” on ne fait que justifier les subventions du fédéral, on se pré- te à une supercherie politique qui a pour but de donner un complexe de culpabilité à ceux qui au Québec ont le désir de se séparer de la confédéra- tion."
“Comment le Cercle Molière peut- il se permettre de jouer des choses comme ‘Piège pour un homme seul”, ou même “L'Avare"?, “demande Ray- mond Gauthier,‘Les Franco-Manito- bains ont besoin de ces pièces comme moi j'ai besoin d'une troisième four- chette. On n'a pas assez d'argent pour se payer le luxe de faire des choses que n'importe qui d'autre peut faire. Le Centre Culturel se doit d'exprimer une réalité culturelle franco-manito- baine. Personne n'a encore osé faire cela, personne n’a même osé le dire.”
J.L,
La gérontologie par GODIAS BRUNET
Loin de moi l'idée de vouloir passer pour un homme savant, J'ai toujours horreur des grands mots savants, mais cette fois, je fus heureux d'avoir trouvé dans mes lectures un article dont je vous parlerai sur la GERON- TOLOGIE [en cinq syllabes], qui se résume en deux mots bien simples et compréhensibles, pour nous gar- der jeunes de coeur et d'esprit quand on ne peut faire autrement,
Je m'adresse surtout aux personnes âgées et à ceux qui pensent pouvoir les maintenir dans l'état de l'équilibre de leurs facultés physiques, morales et in- telleciuelles. La GERONTOLOGIE est l'art de savoir vieillir sans se plaindre en nous conservant en bonne santé pour jouir de toutes nos facultés dans un état d'esprit lucide. N'avez-vous pas entendu dire que le Pape Léon XIII savait écrire ses encycliques à un âge très avancé. Egalement, le vieux Churchill, l'orgueil de la Grande-Bretagne prenait ses vacances dans le sud
‘de la France en faisant des tableaux à la peinture à
l'huile. Ce qui revient à dire: On continue d'apprendre à devenir écrivain en écrivant; apprendre et cultiver l'art de peindre en faisant de la peinture. Autrement dit, c'est en forgeant qu'on devient forgeron. Cette remarque aussi peut s'appliquer pour les deux sexes. La femme comme l'homme fait des choses admirables dans les beaux-arts, y compris la musique, la littéra- ture et la peinture.
En lisant un passage dans ‘“l'Ecriture Sainte”, l'autre jour, au sujet de l'échelle de Jacob, nous fait penser à chacun de nous. Nous savons par exemple comment Jacob a pu s'en servir et à que! moment surtout il nous est permis d'en parler, Mécontent de la part qu'il avait reçu de son héritage, Jacob prit le chemin du désert et s'endormit en reposant sa tête sur une pierre. Sou- dain, il vit en songe un ange qui lui enseigna à grimper les différents degrés de l'échelle qu'il avait apportée pour le conduire jusqu'au ciel.
Quant à nous, depuis notre origine, nous ne con- naissons les degrés de la science et les expériences humaines qu'en suivant le cours de notre éducation et notre instruction, en passant par nos études de l'école primaire, secondaire et universitaire.
Commencé au premier échelon, à l'âge de six ans. Nous terminons nos études complètes vers l'âge de 20 à 22 ans. C'est presque un quart de siècle de notre existence. Puis une fois arrivés à l'âge de la maturité, nous continuons d'apprendre et de cultiver nos recher- ches pour en apprendre davantage. Dès que l'on met le pied sur le premier degré de l'échelle, nous n'avons pas le privilège d'être tout d'un coup transportés au sommet.
Cet espace de temps nous fut donné pour préciser nos connaissances et nos recherches, nous décou- vrir l'art de vieillir sans maugréer en suivant le cours de notre vie jusqu'au bout afin de faire partager aux mem- bres de notre progéniture le beau, le vrai et le bien que nous aurions pu leur laisser après nous.
— (0) —
“lettrés'', pour nous our vrir toujours davantage aux techniques de l'au- dio-visuel, ‘Le genre d'é- ducation qu'impose l'au- tomation, écrit McLuhan, est l'éducation libérale." L'humanité avance à pré- sent dans le sens d'une unification sans cesse croissante, d'une libéra- tion de l'homme à l'égard de la servitude mécani- que, d'une recherche de
science et de contempla- tion de plus en plus dé- sintéressée, Les chauvi- nismes, les frontières étroites et hermétique- ment closes, ne peuvent plus être maintenus, La tâche de demain sera d'apprendre sans cesse davantage et de travailler à l'édification d'une cité rassemblant tous les hommes dans une vérita- ble fraternité,
(Dans ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ)
Les mots croisés
de LA LIBERTÉ
12 0 6 0 CP ONCONNORTTIE
HORIZONTALEMENT
1, Couvriras un dessin de carreaux pour en faire une copie.
2, Aven, près de Ganges. Roulement de tambour,
3, Aussi, Jeune enfant, (fam,),
4, De Bordeaux (f.),
5, Génie des eaux, scandinave, Victoire de Napoléon.
6, La meilleure carte, Répands de l'eau sur,
7, Eux, immense étendue d'eau,
8, Article, Tu le respires, Afrique Occidentale Française,
9, Emission de lumière,
10, Epoque, Canal qui amène l'eau de la mer dans les ma rais salants
11, Rendu plus étroit,
12. Tueras
Note de musique,
VERTICALEMENT
1, Dessinera d'une manière confuse 2. Petit rat, Monastère de l'Eglise grecque. 3, Approchas, Places. 4, Logement misérable, Possède, Roulement de tambour, 5, Préfixe négatif, — Dans. — Frottées d'huile. 6, Démonstratif, —- Mesure agraire, Caesium,. 7, Spirée, Deux, 8. Deux, — Se dit du beurre qui a contracté une odeur forte. 9, Ensemble des processus de dégradation du relief, Exister, 10, De bonne race (f, pl.) — |l a soin des ânes. 11, Commerce, x 12, Evaluas le volume d'une quantité de bois. — Passionnés d'une science. REPONSES AUX MOTS CROISES NO 11 SVHANISSYSSY CL SN434 SVHALS ‘el 34 1934134 LL 39093N'LL #31H13 343 0! H3INV S339v4 ‘OL 39N39S3NINNT 6 3UL3 NOISOH3'6 1OV IV v158 JONVH ll'8 Nv390 SL NI 3AHIVWTN "4 S3SOHHY Sv 9 S9 3u92V 39'9 YN3I NIONO'S S3INIO N3 NI'G 3S1V7130408 ‘+ vVH 1Y SIQNVYL + 3HOOIÏIW NOLI € SLIW SVOHO8VY € VH 71INvVavE S3unv1 NO1lvH 2 Sv4371n911V49 '! vVu37171nN08149 "1
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Le ministère du Développement coopératif demande un coor- donnateur de programmes dont les fonctions seront d'assister et de conseiller les membres de nouvelles coopératives en ce qui a trait à la planification, à l'organisation et à la mise en marche de constructions d'habitations dans le cadre d'un nou- veau programme de construction de logements coopératifs. Les fonctions impliquent des voyages fréquents à travers la Province.
Compte sera tenu de la connaissance, chez les candidats, des principes coopératifs et de l'aptitude à travailler en collabora- tion avec des groupes, L'expérience dans l'administration et des connaissances du domaine de la construction domiciliaire joueront en faveur des candidats, bien que cela ne soit pas essentiel.
Salaire: $1,200 par mois. Les candidatures doivent être posées par écrit et adressées au
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92 / LA LIBERTE, mercredi janvier 1976 ————————————
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Le ministère du Développement coopératif demande un ins- tructeur de charpenterie pour assister les membres de coopéra- tives de construction d'habitation dans le cadre d'un program- me nouveau de constructeur de logements coopératifs, Les fonctions requièrent du candidat choisi qu'il devra conseiller les membres de la coopérative sur les aspects techniques de la construction domiciliaire, coordonner les opérations d'achats de matériaux et voir aux sous-contrats, apporter aide et con- seils dans le domaine des tests des sols, des relevés, du zonage, et agir comme surveillant des opérations de construction. Les fonctions impliquent des voyages fréquents à travers la Provin- ce,
Compte sera tenu de l'expérience des candidats dans le domaine de la construction et d'une connaissance sérieuse des techniques récentes et des concepts nouveaux dans le domaine du logement,
Salaire: $1,200 par mois. Les candidatures doivent être posées par écrit et adressées au
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EN CE QUI CONCERNE LA SUCCESSION DE FEU ANNE.MARIE MANAIGRE, du village de Lorette, en la Province du Manitoba, veuve de feu JOSEPH MANAI: GRE, fermier, décédée,
TOUTES réclamations contre la succession ci-haut mentionnée devront être déposées à l'étude des soussignés Chambre 600, Edifice Childs, 211, avenue Portage, Winnipeg, Manitoba, R3B 2A2, le ou avant le 6 février 1976,
DATE à Winnipeg, au Manitoba, ce 6e jour de janvier 1976, MARCOUX, BETOURNAY & GUAY
PROCUREURS DE LA SUCCESSION
EN CE QUI CONCERNE LA SUCCESSION DE FEU ALEXANDRE TETRAULT, de la communauté de Saint: Boniface, en la Ville de Winnipeg, au Manitoba, décédé,
TOUTES réclamations contre la succession ci-haut mentionnée devront être déposées à l'étude des soussi- gnés Chambre 500, Edifice Childs, 211, avenue Portage, Winnipeg, Manitoba, R3B 2A2, le ou avant le 27 février 1976,
DATE à Winnipeg, au Manitoba, ce 12e jour de janvier 1976,
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LA LIBERTE, mercredi | F janvier 1976 / 23 RES SR ÉSR CORO S E PNE TUENEEP EE GCNEEERE
‘J'ai été nourri aux lettres dès mon enfance; et, pour ce qu'on me persuadait que par leur moyen on pouvait acquérir une connaissance claire et assurée de tout ce qui est utile à la vie, j'avais un extrême désir de les ap prendre, Mais sitôt que j'eus achevé tout ce cours d'é- tudes au bout duquel on a coutume d'être reçu au rang des doctes, je changeai entièrement d'opinion, Car je me trouvais embarrassé de tant de doutes et d'erreurs qu'il me semblait n'avoir fait d'autre profit, en tâchant de m'instruire, sinon que j'avais découvert de plus en
plus mon ignorance,” : (DESCARTES, Discours de la Méthode)
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voici les dates et les heures à retenir
mot du président de la SFM
courte présentation du comité de parents rapport du conseil régional
sondage au sujet des besoins futurs élection de nouveaux représentants Pour ajouter un esprit de détente à la soirée, un ‘‘Vin et Fromage’ sera
servi. Alors, n'oubliez pas de vous rendre à 8:00 p.m., à la salle Ritchot de Saint-Norbert, le 25 janvier.
Nous comptons sur votre présencel!!
Le conseil régional de Saint-Norbert
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DIMA*CHE-MATIN
PAGE 2 — GRACIEUSETE DE VOTRE CAISSE POPHYAIRE ET DE LA COMS:ISSION DE RÉFORME DU DROIT DU CANADA
AIT EE
— Dis, tante Paule, tu nous proposes cette semaine
un sujet bien sérieux! — Tu trouves, Pascale?
— Mais oui! Les administrateurs de la justice... br... cela me fait méme un peu peur.
t bien peur t.dtre d'éause de l rme qu'ils portent, Un
_ peu comme Les chiens qui n'aiment pas voir appro-
cher le facteur. Mais du jour au lendemain cette méme Er ille se mit à trouver très gentils les poli- ciers, lorsqu'elle se rendit à l'école pour la première fois. Elle s'aperçut alors que le policier qui veillait au coin de la rue à ce que le droit de passage des écoliers soit respecté était loin d'être méchant. Au contraire, AA a souri et ils sont devenus les meilleurs amis du monde,
- Et moi, tu sais, j'ai une amie dont le papa est poli- cier, qui a pour voisin un avocat et pour tante un gref-